Mémoire Vive de la Résistance

Voici donc, au jour le jour, trois années de cette vie singulière qui commença pour moi le 17 juin 1940, avec le refus du discours de Pétain puis l’embarquement à Bayonne sur le Léopold 11. J’avais 19 ans. Après deux années de formation en Angleterre dans les Forces françaises libres du général de Gaulle, j’ai été parachuté à Montluçon le 25 juillet 1942. Destiné à être le radio de Georges Bidault, je fus choisi par Jean Moulin pour devenir son secrétaire. J’ai travaillé avec lui jusqu’à son arrestation, le 21

Daniel Bouyjou-Cordier (dit Daniel Cordier) a dix-neuf ans lorsque, le 17 juin 1940, entendant le message du maréchal Pétain qui annonce la fin des hostilités, il décide de continuer le combat. Il réunit seize volontaires et les conduit à Londres où ensemble ils s’engagent dans les Forces Françaises Libres. Parachuté le 26 juillet 1942 près de Montluçon avec un émetteur radio, il devient le secrétaire de Jean Moulin et le reste jusqu’à son arrestation à Caluire. De juillet 1942 à mars 1944, il poursuit sa mission à Paris, auprès du

Daniel Bouyjou-Cordier (dit Daniel Cordier) a dix-neuf ans lorsque, le 17 juin 1940, entendant le message du maréchal Pétain qui annonce la fin des hostilités, il décide de continuer le combat. Il réunit seize volontaires et les conduit à Londres où ensemble ils s’engagent dans les Forces Françaises Libres. Parachuté le 26 juillet 1942 près de Montluçon avec un émetteur radio, il devient le secrétaire de Jean Moulin et le reste jusqu’à son arrestation à Caluire. De juillet 1942 à mars 1944, il poursuit sa mission à Paris, auprès du

Daniel Bouyjou-Cordier (dit Daniel Cordier) a dix-neufans lors­que, le 17 juin 1940, entendant le message du maréchal Pétain qui annonce la fin des hostilités, il décide de continuer le combat. Il réunit seize volontaires et les conduit à Londres où ensemble ils s’engagent dans les Forces Françaises Libres. Parachuté le 26 juillet 1942 près de Montluçon avec un émetteur radio, il devient le secrétaire de Jean Moulin et le restera jusqu’à son arrestation à Caluire.

C’est l’un des derniers compagnons de la Libération qui témoigne dans cet ouvrage. «je vais avoir besoin de vous », dit simplement le général de Gaulle au jeune Hubert Germain lorsque celui-ci arrive en Angleterre en juin 1940, parmi les premiers Français libres. Hubert Germain a 19 ans, sera chevalier de la Légion d’Honneur à 21, Compagnon de la Libération deux ans plus tard : « Quand vous êtes reçu comme Compagnon, c’est comme si la foudre vous tombait dessus résume-t-il. Légionnaire de la mythique 13e DBLE, Hubert Germain combat

Les réseaux sont nés d’un double mouvement convergent. Le premier, consécutif à la défaite, est une réaction épidermique structurée par le refus qui émerge des sociétés occupées. Des individus isolés s’efforcent de découvrir leurs semblables et les moyens de franchir les frontières, non pour s’enfuir, mais afin de trouver une manière de se battre. Le second mouvement est impulsé par les Anglais et l’ensemble des gouvernements en exil ainsi que la France libre. Tous cherchent à reprendre pied sur le continent et sont confrontés à une situation militaire inédite.  Un

2024 et 2025, deux années de commémorations autour de la libération de la France, de la libération des camps et de la signature de l’armistice. Ce court récit s’inscrit dans cette histoire. Élle est le réceptacle de la mémoire vivante d’un jeune Aixois engagé dans la Résistance. Mémoire qu’il nous revient de transmettre et dont voici le propos : Nous sommes en 1940, la famille Juès a du mal à survivre. Le père absent, mobilisé en Afrique du Nord, s’engage rapidement dans les forces françaises libres. Le frère aîné, réfractaire

RÉARMER POUR LA VICTOIRE 1944 : la Libération progresse par étapes sur le territoire français. C’est alors le moment opportun pour l’armée française de se rebâtir pour vaincre l’ennemi définitivement, Dans ce contexte de guerre et d’occupation allemande, les moyens sont rares et une atmosphère de méfiance est installée. Cependant, la France réussit à mettre sur pied dix divisions avant la Libération. Comment le général de Gaulle a-t-il trouvé toutes les ressources nécessaires ? Qui l’a aidé ? Quel rôle la Résistance a-t-elle eu dans ce projet ? Stéphane Weiss,

TÉMOIGNER SUR BIRKENAU Les 16 et 17 juillet 1942 a lieu la rafle du Vel d’Hiv : la famille Dzik est déportée. Livrée à elle-même à seulement 14 ans, Esther réussit à échapper aux autorités jusqu’en septembre 1943, où, à la suite d’un contrôle d’identité, elle est finalement déportée à Birkenau. « Promets-moi de dire au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d’autres… » voici les derniers mots que lui a adressés sa soeur Fanny avant sa disparition dans les chambres ‘à gaz. Depuis quarante

Qui sont les acteurs de la Résistance ? Comment s’est-elle déployée ? Quelles sont leurs actions ? Qui sont ces hommes et ces femmes de l’ombre ? Cet ouvrage richement illustré nous conte l’histoire de la Résistance de façon chronologique, montrant le commencement de ces années qui se déploient jusqu’à la Libération. Plus de deux cents archives, documents et photographies de cette période viennent agrémenter le texte tout en servant de témoin historique. Une documentation riche et unique qui vous plongera au cœur de cette activité clandestine mise en lumière

Plongez au cœur des écrits bouleversants d’un soldat fait prisonnier au Fort des Dunes, puis transféré au Stalag 1A situé dans le premier district militaire en Prusse-Orientale (Kbnigsberg) jusqu’à son retour en France en 1945. Orner L’Haste dévoile jour après jour ses pensées, ses inquiétudes et ses moments d’espoir, mais égalementson quotidien et ses tentatives d’évasion. Trente ans plus tard, il décide de se replonger dans ses écrits, et d’ajouter quelques souvenirs au récit de sa captivité, donnant lieu à un texte authentique, témoin d’une période douloureuse de sa vie.

Obéir à l’occupant ou sauver la capitale et ses habitants ? Tel est le dilemme auquel doiventfaire face les sapeurs-pompiers parisiens de 1940 à 1944. Ce récit historique met en avant le quotidien et les actions des hommes de l’ombre qui ont joué un rôle essentiel dans la Résistance grâce à leur courage. Écrit à l’instar d’un roman d’aventures, Combats pour la liberté, Les pompiers de Paris dans la Seconde Guerre mondiale vous invite à vivre heure par heure la dernière semaine d’août 1944. Didier Sapaut et Emmanuel Ranvoisy, experts

« je porte ainsi en moi, sculptée depuis l’enfance, une sorte de statue intérieure qui donne une continuité à ma vie, qui est la part la plus intime, le noyau le plus dur de mon caractère. Cette statue, je l’ai modelée toute ma vie. Je lui ai sans cesse apporté des retouches. je l’ai affinée. Je l’ai polie. La gouge et le ciseau, ici, ce sont des rencontres et des combinaisons. Des rythmes qui se bousculent. Des feuillets égarés d’un cha­pitre qui se glissent dans un autre au calendrier des émotions.

    « Alors Moore, Toujours Français Libre ! » C’est ainsi que le Général de Gaulle reçut à l’Élysée Fred Moore, après son élection en 1958, à l’Assemblée constituante. Le Général se souvient-il de ce jour de juin 40 où un jeune homme débarqua dans son bureau de Londres pour continuer le combat ? Formé élève-officier à Brazzaville, Fred Moore dirige un peloton de reconnaissance et participe aux combats en Égypte, Lybie, Tunisie contre l’Afrika Korps de Rommel. Lieutenant en août 1944 en Normandie, il participe avec la 2e Division Blindée

Il y a trois hommes en Pierre Messmer : le soldat qui, dès le 17 juin 1940, a refusé l’armistice et entre­pris, les armes à la main, de rendre à la France sa liberté, de Dakar à la frontière du Rhin en passant par Bir Hakeim et El Alamein; l’administrateur colonial qui a assisté, navré, au naufrage indochinois avant d’organiser lucidement la décolonisation de l’Afrique; le ministre enfin, demeuré neuf ans à la tête des Armées par la volonté du général de Gaulle — un record dans l’histoire républicaine —,

« Les hommes de la France Libre sont porteurs d’une histoire qui fut brève dans le temps mais qui les marqua pour la vie. Mon engagement fut dicté par le refus d’accep­ter la défaite et par la volonté de continuer la lutte auprès de nos alliés britanniques. On m’aurait fait sourire il y a cinquante ans en me prédi­sant qu’un jour j’écrirais mes souvenirs. Pourquoi me décider si tard ? Parce qu’il est utile que chacun de nous, au rang où les événements l’ont placé, obéisse à ce qu’il faut

Sous la direction d’Alain Chouraqui et sous l’autorité du Conseil Scientifique international de la Fondation du Camp des Milles ­Mémoire et Éducation.

    Les papiers du fonds Thierry d’Argenlieu couvrent la presque totalité des activités publiques du père Louis de la Trinité. Le destin hors norme de ce moine soldat, réputé secret, mais que sa rigueur, sa discipline, son autorité comme sa parfaite amabilité faisaient apprécier de ses collabora­teurs, ne peut laisser indifférent. Comptant parmi les officiers les plus décorés de France, l’amiral fut grand chancelier de l’ordre de la Libération depuis sa création en 1941. Alors que l’homme fut souvent critiqué pour sa raideur militaire, le Général de Gaulle lui

Jean-Michel GUIRAUD et Jean-Marie GUILLON  publient les souvenirs de Daniel Bénédite, bras droit de Varian Fry à Marseille, Varian Fry à Marseille dont le parcours dans la Résistance de la région est exceptionnel, puisque ce militant antifasciste passe de l’aide aux réfugiés antinazis et aux intellectuels menacés à la création d’un chantier forestier couvrant son activité résistante, avant d’être emprisonné aux Baumettes jusqu’à la Libération. Le récit couvre toute la période de 1940 à 1944 et se déroule de Marseille au Var et aux Alpes-Maritimes. Il est complété par des extraits de

 Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau–Dora. Éditions du Cherche Midi (1 tome, 2 600 pages, 3 000 photos) Vingt-deux ans après l’engagement pris auprès des survivants de Dora réunis au sein de l’Amicale Dora-Ellrich, l’objectif va être atteint. Fruit de près de deux décennies de recherches, de la mobilisation sans précédent d’historiens, de professeurs, d’archivistes, de bénévoles, du recoupement de milliers d’archives, cet ouvrage fixera sur le papier l’histoire d’un pan entier de la déportation dans toutes ses composantes, ses diversités, sa complexité et sa pluralité. Combien

« À côté de vous, parmi vous sans que vous le sachiez toujours, luttent et meurent des hommes, les hommes du combat souterrain pour la libération. Ces hommes, fusillés, arrêtés, torturés, chassés toujours de leur foyer, coupés souvent de leurs familles, combattants d’autant plus émouvants qu’ils n’ont point d’uniformes ni d’étendards, […] saluez-les. » (Pierre Brossolette) Alors que nous commémorons les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la défaite du nazisme, rendons hommage aux 480 000 hommes et femmes, qui, de Londres ou de

Les souvenirs de guerre de l’amiral d’ARGENLIEU couvrent l’année 1940: la reddition de Cherbourg, l’évasion vers l’Angleterre, les débuts de la France Libre et les affaires de Dakar et Libreville en Afrique. Il dépeint l’état d’esprit qui régnait, d’abord en France en juin 1940, puis en Angleterre parmi ceux qui rallièrent le général de Gaulle ou ceux qui choi­sirent de retourner en France. On y volt comment a grandi et s’est renforcée l’organisation des F.N.F.L., malgré les nombreux et durs obstacles rencontrés, comment Français Libres et Vichystes se sont trouvés

La Résistance n’a pas fini de faire –parler d’elle. 35 ans après, elle suscite toujours autant de passions et de polémiques. Est-il possible à un chercheur d’écrire l’histoire de cette époque– troublée ? A l’aide d’archives, de documents et de témoignages, une histo­rienne, Dominique Veillon, qui n’a pas vécu directement la pé­riode, reconstitue, avec recul et mesure, l’itinéraire d’un mouve­ment de Résistance ; dans cet ouvrage, consacré à Franc-Tireur et à son journal, l’auteur montre comment, en zone Sud soumise au régime de Vichy et au culte du Maréchal, un

Les pages qui suivent ont été écrites sans aucune prétention littéraire. Elles n’ont qu’un but: servir la vérité. C’est donc en toute conscience que l’auteur s’en est tenu à un sobre exposé qui se borne presque à relater les événements. Il est également éloigné de toute intention politique. Il ne veut et ne peut pas prendre ici position de critique à l’égard du régime de Vichy. Les deux principaux représen­tants de ce régime, Pétain et Laval, ont été jugés et condamnés. L’histoire confirmera-t-elle ce verdict ? Nous ne pouvons le

Dans son recueil consacré à la « Libération de Marseille », Roger Audibert a déjà conté comment il participa, comme chef de la section d’assaut en août 1944, aux combats violents et victorieux qui débarrassèrent la colline et la Basilique de Notre-Dame de la Garde, de leur garnison allemande. Dans un style pittoresque mais vrai qui n’appartient qu’à lui, Roger Audibert tient en haleine le lecteur tout au long de son récit, mais la simpli­cité du discours parvient mal à dissimuler l’émotion qui saisit tout Français digne de ce nom à l’évocation

Pourquoi cette étude ? La mémoire , c’est ce qu’il nous reste à nous, anciens combattants, quand le pays oublie les sacrifices que nous avons consentis pour lui , et quand surtout il a cessé d’avoir peur. Mais ce qui nous marque le plus, c’est le mépris et l’indifférence de la part de nos concitoyens , qui oublient un peu vite que s’ils vivent libres , c’est grâce à nous qu’ils le doivent. Ayant constitué une exposition itinérante concernant la seconde guerre mondiale, exposition comprenant pas moins de 150 panneaux

Contre l’oubli Le 25 novembre 1945, l’association nationale des Francs Tireurs et Partisans Français inaugurait le monument de La Simone, le premier mémorial commémoratif de la Deuxième guerre mondiale à Pertuis, dédié à trente et un des leurs. L’année suivante, une plaque nommant trente-cinq victimes de la Guerre 1939-1945 et de la Résistance était apposée à l’Hôtel de ville, au-dessous de celle aux morts de 14-18. D’autres stèles, plaques et dénominations de rues ont continué à rendre hommage aux victimes de cette guerre meurtrière. La dernière en date, la plaque

A côté de vous, parmi vous sans que vous le sachiez toujours, luttent et meurent des hommes — mes frères d’armes —, les hommes du combat souterrain pour la Libération. Ces hommes, fusillés, arrêtés, torturés, chassés toujours de leur foyer, coupés souvent de leurs familles, combattants d’autant plus émouvants qu’ils n’ont point d’uniformes ni d’étendards, régiment sans drapeau dont les sacrifices et les batailles ne s’ins­criront point en lettres d’or dans le frémissement de la soie mais seulement dans la mémoire fraternelle et déchirée de ceux qui survivront ; saluez-les.

Édouard ALEXANDER est entré en résistance le 5 octobre 1940 en créant un groupe qui tout au long de la guerre se développa, participant activement à la libération de notre pays et notamment la libération de la ville de Nice dans laquelle il habitait alors. Chef Départemental des groupes francs de Francs-Tireurs, il a été à l’origine de divers attentats, ayant tous pour but de désorganiser l’ennemi : attentat sur le Pont du Var, attentat au tunnel de Riquier, incendie des stocks d’essence de la caserne Saint-Jean-d’Angély, etc. Arrêté par

Cet ouvrage est la vie et l’histoire d’une région, le Morvan. L’histoire du maquis Bernard, qui avait sous sa protection le PC départemental FFI de la Nièvre, aux ordres du colonel Gaston ROCHE et du premier préfet de la Libération, Robert JACQUIN. Le maquis était renforcé par une quarantaine de SAS britanniques, les missions interalliées, ISAAC, puis VERVEINE. Il comptait dans ses rangs la première antenne chirurgicale mobile du chirurgien Alec PROCHIANTZ, qui opéra dans le sud Morvan, ainsi qu’un parc automobile qui atteindra quatre-vingt-six véhicules de réquisition. C’est l’histoire

Ivan Beltrami, Résistant et Juste parmi les Nations, Professeur de Médecine

De quoi s’agit-il dans ce livre consacré aux six derniers mois de 1940 et aux deux premiers de 1941 ? De montrer, comme je me suis toujours effor­cé de le faire, grâce, en partie, à l’aide de milliers de lecteurs témoins qui, depuis 1976, m’ont confié leurs témoignages et leurs souvenirs, que « les choses » ont été infiniment plus complexes qu’on le dit, l’écrit, le montre. Après l’armistice, et parce qu’il y a désaccord profond sur l’armistice, notamment le conflit Pétain-de Gaulle — le premier auréolé de la gloire

Lorsque mes petits-enfants auront quarante ans et mon arrière-petite-fille Lottie vingt, Vichy obsédera-t-il toujours la conscience française? Quels rapports la France entretiendra-t-elle alors avec de très anciennes blessures? Saura-t-on encore que Vichy est né de la plus cruelle et de la plus totale défaite de toute l’histoire de France, que l’on ne peut l’imaginer détaché des brutales exigences de l’occupant et de la quotidienne inquisition des « collaborateurs » parisiens ?

Voici, racontée pour la première fois, par le fils du colonel Broche, héros de Bir-Hakeim, Compagnon de la Libération, la grande épopée des hommes partis de rien », retracée de manière exhaustive et vivante. En s’appuyant sur les nombreux témoignages des anciens de la France Libre et de la Résistance intérieure, et sur les travaux les plus récents consacrés à cette période-clé, François Broche propose une nouvelle interprétation d’une histoire complexe et mal connue des jeunes générations. Une histoire tissée de tragédies, de sacrifices, d’exploits, de victoires.

MAQUIS «DU GUESCLIN» Pourquoi «DU GUESCLIN» Vraisemblablement pour 2 raisons : Après une enfance orageuse, d’abord chef de parti­sans, il se forge peu à peu une formation militaire dans les guerres intestines et devient un chef aux méthodes inhabituelles mais efficaces. C’est, sans doute, ce qui amène nos chefs à donner son nom au groupement R 36 F. Du Guesclin est mort au siège de Châteauneuf de Randon, dans le Gévaudan en 1380. Paul KREMER 1899-1982 Fondateur de l’Amicale du Maquis du Guesclin

En 2007, en remplissant un dossier d’indemnisation prouvant qu’il avait été un enfant caché, Pierre Draï prend conscience qu’il n’a jamais su comment il a pu survivre à la guerre alors qu’il avait perdu ses parents dès l’age de 3 ans. Il entame dès lors une patiente mais douloureuse enquête qui l’amènera à déverrouiller sa mémoire. L’arrestation de sa mère et de trois de ses frères à Paris en août 1943, celle de son père en mars 1944, puis l’attente de leur éventuel retour… Recueilli d’abord par des pasteurs de

  Vie et mort de Poil de Carotte. Robert Lynen, acteur et résistant. 1920-1944 François Charles Strasbourg, Edition La Nuée Bleue, 2002, 220 pages François Charles s’attache à reconstituer l’histoire étonnante et tragique de ce petit surdoué su cinéma et du théârtre de l’entre-deux-guerres, inoubliable Poil de Carotte, devenu un résistant de la première heure et fusillé pour « complicité d’actes terroristes » à l’âge de vingt-trois ans, sans jamais avoir parlé sous la torture ni renié quoi que ce soit. A une époque où l’on a davantage tendance à parler des

« LE CORPS FRANC D’INDRE-ET-LOIRE 1re Compagnie du 20e bataillon de chasseurs alpins » Editions du Petit Pavé Le corps franc d’Indre-et-Loire trouve ses racines dans la résistance tourangelle. Après la libération de Tours, 212 jeunes volontaires signent un engagement et rejoignent dans les Vosges la première armée commandée par le général de Lattre de Tassigny. Hier « combattants de l’ombre » ils luttent enfin en pleine lumière. Ces soldats ont pour seule obsession de chasser l’occupant du territoire national. Début 1945, ils intègrent le 20e bataillon de chasseurs alpins du commandant Vigan Braquet mais, jusqu’à la fin de la guerre, ils

 Les enfants de Staline La guerre des partisans soviétiques (1941 – 1944)   Ce livre a reçu le prix Philippe Viannay 2018le grand prix 2018 des Rendez-vous de l’histoire de Blois « Au moins 500 000 combattants, autant de morts, civils dans leur écrasante majorité, plus de 5 000 villages biélorusses incendiés, dont plus de 600 entièrement détruits avec toute leur population : derrière ces chiffres s’esquisse la tragédie du plus puissant mouvement de résistance armée à l’occupation nazie en Europe. Ce livre rend leur voix aux partisans soviétiques, combattants aguerris

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d’exclusion du gouvernement de Vichy, la gendarmerie et la police devaient plus que toute autre institution affron­ter le cruel dilemme : « servir face à l’ennemi ou servir l’ennemi ». Une partie des gendarmes et des policiers ont appliqué les ordres par vice, par fanatisme, par discipline, par antisémitisme, par aveuglement, par indifférence, par peur ou par intérêt. Mais nombreux sont ceux qui ont aidé à dissimuler des armes, à faire passer la ligne de démar­cation ou la frontière à

Neuf mois d’une guerre oubliée À l’été 1944, après avoir libéré la Bretagne en moins d’une semaine, les chars de Patton avaient contourné les poches pour mettre cap à l’Est et gagner la course à Berlin. La Poche de Saint-Nazaire fut la plus vaste et la plus peuplée des poches de l’Atlantique : 30.000 soldats allemands au milieu de 120.000 civils assiégés par 16.000 FFI et quelques artilleurs américains:

 Il y a 30 ans Roger-Gérard SCHWARTZENBERG (éducation nationale) écrivait: « La milice venait de tuer Jean Zay »:   Quarante ans en 1944 LE MONDE | 23.06.1984 par Roger-Gérard SCHWARTZENBERG (*)   21 juin 1944. C’était il y a quarante ans. Et il n’avait pas encore quarante ans. Cinq balles de mitraillette, dont trois à la tête. Et, avant de mourir, le simple cri de celui qui tombe:  » Vive la France !  » La milice venait de tuer Jean Zay. Reste la mémoire de ce qu’il fut, de ce qu’il

   Publié dans le cadre du 70e anniversaire de la Libération, cet ouvrage présente une synthèse de l’histoire du Pays d’Arles durant la Seconde Guerre mondiale. Signées par les meilleurs spécialistes de la question, les contributions, richement illustrées et documentées, s’adressent à un public large et soucieux de connaitre le déroulement des faits qui ont eu cours entre l’entrée en guerre et la Libération dans l’ensemble de la région arlésienne, soit sur une trentaine de communes couvrant un tiers du département des Bouches-du-Rhône. Ce travail de mémoire n’avait jamais été

DVD-ROM La Résistance dans la Marne Coédité par le département AERI de la Fondation de la Résistance et le Centre régional de documenta­tion pédagogique de l’Académie de Reims, le DVD­Rom La Résistance dans la Marne s’inscrit dans la col­lection nationale « Histoire en mémoire 1940-1945 ». Il s’appuie sur les enquêtes réalisées dans le cadre du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale et de l’Institut d’histoire du temps présent, ainsi que sur F, les acquis de la recherche universitaire fondés sur le e<croisement de sources multiples, publiques et privées,

RES6STANCE par LOIC LEIRA-CARASCO Editions ERATO  Durant la Seconde Guerre mondiale, plus particulièrement en France, après la victoire Allemande, se divisent deux types de vision de l’avenir. L’une, ne sachant que penser, écoutant une figure mythique de la Première guerre, le Maréchal Pétain, accepte la défaite.   Alors qu’une autre, préférant écouter, l’homme dont l’appel du 18 Juin restera sans doute, l’allocution française la plus importante des siècles à venir, refuse de voir la nation rendre les armes.   Jaurès et Yves deux jeunes cousins, patriotes et gaullistes, se décident

  HÉROÏSME Jean Ayral, Compagnon de la Libération Histoire et Carnets de guerre de Jean Ayral (18 juin 1940 – 20 août 1944) Xavier Jean Reyes Ayral Mémoires du XXe siècle – Seconde Guerre mondiale HISTOIRE MÉMOIRES, RÉCIT HISTORIQUE SECONDE GUERRE MONDIALE EUROPE France  Jean Ayral, étudiant à Dax, entend l’appel du 18 juin 1940 et quitte la France. Arrivé à Gibraltar il s’engage comme Élève Officier à bord d’un bâtiment français avant de rejoindre les Forces Françaises Libres. Il est parachuté en juillet 1942 près de Montluçon. Ayral se verra confier par Jean Moulin

 Pierre PEAN et Laurent DUCASTEL Jean MOULIN L’Ultime Mystère. Editions ALBIN MICHEL On croyait tout savoir sur Jean Moulin, personnage complexe et énigmatique de la Résistance, le martyr de Caluire, l’homme de De Gaulle. Pierre Péan est revenu sur les lieux du crime, et ce qu’il a trouvé est fascinant. Derrière la figure immortelle du héros, se trouvait une femme, une femme d’influence, une femme bien cachée, fidèle parmi les fidèles : Antoinette Sachs. C’est à travers ses yeux que Pierre Péan et Laurent Ducastel revisitent cette époque terrible qu’a

 Ouvrage d’exception sur la Seconde Guerre mondiale Traits résistants vient de paraître aux éditions Libel. Travail inédit et richement illustré sur la présence de la Résistance dans la bande dessinée, Traits résistants propose une histoire en images de la Seconde Guerre mondiale illustrée par des planches signées des plus grands auteurs de bande dessinée. Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition présentée par le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon du 31 mars au 18 septembre. Cliquez sur le lien suivant pour feuilleter « Traits

La milice française a été le fer de lance du régime de Vichy. Créée le 31 janvier 1943 par Pierre Laval, chef du gouvernement, elle devait rassembler des volontaires pour défendre l’ordre contre la Résistance et les Alliés. Elle. rêvait d’enthousiasme et de dévouement. Un an plus tard, le régime de Vichy est devenu fasciste et déchaîne une âpre politique d’État écrasant les maquis (Les Glières), torturant, pillant, et assassinant (Georges Mandel ou Maurice Sarraut). Qui étaient ces miliciens ? Que voulaient-ils ? Que sont-ils devenus, y compris dans la

 Base unique d’informations sur la Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura, outil de référence pour découvrir et comprendre cette page essentielle de notre histoire. Deux grandes entrées thématiques : « Aspects de la Résistance » et « la Résistance dans son environnement », des index « Lieux », « Personnes » et « Chronologie », des outils pédagogiques, plus de 2000 fiches, un fonds exceptionnel de près de 400 documents (archives, tracts, affiches, journaux clandestins), 36 cartes dont 12 interactives, 70 vidéos, un recensement de plus de 2400 résistants. La

  Proches géographiquement d’une Italie fasciste revendiquant ouvertement l’ancien comté de Nice, les Alpes-Maritimes furent fortifiées dans les années 1930, ce qui leur permit de résister à l’offensive de la Ire armée italienne en juin 1940, Menton et Fontan étant les seules communes entièrement occupées. Traditionnellement modéré, ce département donna des gages notables au régime de Vichy (premières et plus importantes sections de la LFC et du SOL, fourniture de cadres tel Joseph Darnand, fort contingent de travailleurs volontaires au titre de la Relève), bien que la situation économique et

ÉTRANGERS ANTIFASCISTES À MARSEILLE . 1940-1944COORDONNÉ PAR ROBERT MENCHERINI Pendant la Seconde Guerre mondiale, les étrangers antifascistes, antinazis et républicains chassés de leur pays par les dictatures, furent très nombreux en Provence et à Marseille. Certains ont poursuivi, dans la région, le combat contre le fascisme et le nazisme et ont joué un rôle non négligeable dans la lutte contre l’occupant. Tous ont trouvé en Gilberto Bosques-Saldivar (1892-1995), consul du Mexique en France et vétéran de la révolution mexicaine, un appui indéfectible.L’ouvrage, qui fait suite à une journée organisée le

Poursuivant son travail de Mémoire de la Résistance, Danièle Lheureux présente les parcours des Hommes de l’Ombre qui ont participé activement aux événements de la Seconde Guerre Mondiale dans le Nord-Pas-de-Calais  Paul Breynaert intègre la Section Duguesclin de Louis Huyghe qui rejoint le réseau «W.O». Au printemps 1944, il participe aux missions de renseigne­ment sur les bases V1-V2. Après un séjour au «maquis» de Bouvines, il rejoint le PC à Lille. La région libérée, il s’engage dans l’armée. De retour à la vie civile, ses études achevées, il est interne

  Vous avez 18 ans en 2013. Lisez ce récit avec émotion. Les temps ont changé. Il vous appartient maintenant de relever les défis de votre époque et de vous associer aux forces vives de la nation pour construire votre avenir… Publication conçue et réalisée par le bureau des actions pédagogiques et de l’information de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, Ministère de la défense

  Préface de Guillaume Piketty « Cette nuit-là, malgré l’air marin et la brume blanche qui s’accrochait au sol, nous avons reconnu la terre de France à son odeur. Ici, la terre vous prend à bras-le-corps, vous entoure, vous empoigne de ses senteurs et de tout ce qui monte d’elle de robuste et d’émouvant. C’est une odeur qu’on ne respire nulle part ailleurs. » Été 44 : de retour de Londres, où il était l’une des voix des « Français parlent aux Français », Pierre Bourdan est correspondant de guerre

  Préface du général de Lattre de Tassigny Entré dès 1942 dans la Résistance, à Louviers, il sert avec son oncle à l’antenne locale (secteur « Ferme ») du Réseau « Alliance » de la France Combattante. Il participe à des parachutages, au transport et au stockage d’armes, à des opérations de renseignement, à des liaisons radio et au convoyage et à l’hébergement d’agents alliés. Arrêté le 12 juillet 1944 par la Gestapo, il est incarcéré à la prison d’Évreux, puis à Fresnes, avant d’être déporté le 15 août aux camps de concentration de

Réseau d’action et de renseignements du BCRA créé au printemps 1943 et dirigé jusqu’à la Libération par le commissaire de police Achille Peretti, le réseau Ajax a ceci de particulier : une grande partie des centaines de résistants qui le composent sont des policiers. Passionné par un sujet auquel il a consacré nombre d’années de recherches, le commissaire divisionnaire honoraire Yves Matthieu livre au lecteur une captivante plongée dans la France occupée et dans l’activité clandestine de ces policiers de tous grades, placés au cœur des rouages de l’administration vichyste

  Chronique d’une Libération Paris et sa banlieue, 19.31 août 1944. Jean-Paul Lefebvre-Filleau Si la libération de Paris et de sa banlieue, du 19 au 31 août 1944, n’a pas constitué un épisode militaire considérable de la deuxième campagne de France, débutée le 6 juin précédent sur les plages de Normandie, elle a revêtu une importance symbolique, perçue comme telle dans et hors des frontières de l’Hexagone. Jour par jour, heure par heure, Jean-Paul Lefebvre­Filleau relate ici l’insurrection populaire qui, encouragée par le sentiment que l’arrivée des troupes alliées était

LIBERER PARIS AOUT 1944 Sous la direction de Christine Levisse-Touzé, avec l’assistance de Dominique Veillon, Thomas Fontaine, Vincent Giraudier, Vladimir Trouplin Préface de Anne Hidalgo, Maire de Paris et de Fred Moore, Chancelier de l’Ordre de la Libération On croit tout connaître de la Libération de Paris. Or quand on examine les enjeux politiques et militaires qui se posent autour de cet événement, on s’aperçoit que tout n’a pas été dit. Alors qu’au printemps 1944, la mise à l’écart par les Anglo-américains du général de Gaulle du débarquement en Normandie,

 Avis de publications d’un ouvrage sur la Résistance   « La Flamme de la Résistance »   porte sur les  villes faites compagnons de la libération. Ci joint- bon de souscription de l’ouvrage à un prix préférentiel de l’ouvrage

Cette synthèse très informée est comme une sorte de livre en miroir de celui de Jacques Sémelin. Centrée sur la résis­tance organisée, c’est une histoire politico-militaire dans la lignée HISTOIRE DE, LA  RESISTANCE 1940 1945 par Olivier Wieviorka Obéir c’est trahir  désobéir c’est servir des travaux d’Henri Noguères, avec bien entendu des probléma­tiques plus récemment explorées (sociologie, mémoire) et surtout l’apport considérable des archives accessibles depuis trente ans, y compris les derniers travaux uni­versitaires dirigés par l’auteur (sur les Glières, le STO, les Délégués militaires régionaux). En fonction de cette approche, l’auteur

« Là où coule le Gier » Écrit par FI René Félix vit aujourd’hui en région parisienne mais garde de la famille dans le Gier où se situe une partie de l’action de son livre. Il relate, sous la forme d’un roman, le parcours de René et Aima, ses grands-parents, résistants pendant l’Occupation, ballottés par le vent de l’histoire entre Loire et Puy-de-Dôme, France et Allemagne.  » Ce sont des gens qui, comme beaucoup d’autres, sont oubliés « , nous explique-t-il. J’avais envie de faire quelque chose en leur mémoire. » Le livre, auto-édité,  n’est

 “Femmes en Résistance” de Thérèse DUMONT et Simone PELISSIER    

  Comment Jean Moulin est-il devenu cet homme au courage et à la détermination hors du commun ? Qui était-il avant d’entrer dans l’Histoire ? C’est à ces questions que répond cet album co-réalisé par Christine Levisse-Touzé, directrice du musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris et du musée Jean Moulin et l’historienne Dominique Veillon. Pour ce faire, les auteurs retracent l’histoire familiale du préfet de la République et reviennent sur son enfance méridionale. Marquée par la tradition radical-socialiste chère à Clemenceau, qui était celle

 Avant de devenir un héros, Jean Moulin fut un enfant espiègle, rêveur, frappé par la mort de son frère aîné et animé par la passion du dessin au point de vouloir en faire son métier. Puis, il devint un homme marqué par un chagrin d’amour, un époux éphémère, un dandy flambeur, un séducteur, un dessinateur sous pseudonyme par les plus grands journaux, un assoiffé de voyages, un fou de sports et un grand amateur d’art. Partie prenante du Front populaire et de la guerre d’Espagne, pionnier de la Résistance, il sut unifier les combattants de l’ombre tout

Le 16 novembre 1940, à Brazzaville, le général de Gaulle créait l‘Ordre de la Libération, destiné à honorer et à encourager par l’exemple les résistants — combattants de la France libre et de l’intérieur — engagés sur un chemin long et incertain. La croix de la Libération n’a été décernée qu’à1 038personnes,5 communes et 18 unités combattantes, jusqu’à la forclusion de l’Ordre en janvier 1946. Six femmes ont été honorées de cette distinction, la plus haute de celles attribuées par la France au titre du second conflit mondial: Marie Hackin

Juin 1940. Chartres, submergée par la foule des réfugiés du Nord, s’est simultanément vidée de ses propres habitants. Quelques unités combattantes en retraite la traversent encore, bientôt suivies par les premiers détachements de la Wehr­macht. Resté à peu près seul à son poste, le jeune préfet est convoqué par le vainqueur, qui veut le contraindre à signer un document mensonger portant atteinte à l’honneur de l’armée française. Le dramatique récit de Jean Moulin, dont le dépouillement fait la force, ouvre, le 17 juin 1940, le grand livre de la Résis­tance.

Livre d’Isaac LEWENDEL avec Bernard WEISZ « Vichy, la Pègre et les Nazis – La Traque des Juifs en Provence », avec ci-joint: préface de Serge KLARSFELD et lettre de Raymond AUBRAC De 1942 à 1944, plus de 400 Juifs ont été déportés du Vaucluse dans les camps d’extermination. Tous n’ont pas été raflés à Avignon, Orange ou Carpentras. On est aussi venu les chercher à Camaret, Vaison la romaine, Mormoiron, Buoux, Saint-Saturnin-lès-Apt, Cadenet, Goult… Tous ces villages perchés du Ventoux et du Luberon qui enchantent le regard. Qui a

Jean-Louis Crémieux-Brilhac Prisonniers de la liberté L’odyssée des 218 évadés par l’ U. R. S. S. 1940-1941 Ce sont les aventures et les mésaventures des deux cent dix-huit militaires français qui, prisonniers de guerre en Allemagne en juin 1940, s’en évadè­rent vers l’U.R.S.S. que nous raconte ici l’un des derniers survivants, Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Un épisode minime, mais singulier de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Singulier par le choix de l’Union soviétique pour destination, même momentanée, et par le petit nombre de ceux qui le firent. Singulier par l’expérience qu’ils

La Résistance française Voici un ouvrage à la fois synthétique et détaillé qui rend intelligible l’extrême complexité de la Résis­tance française. Membre de l’Institut Jean Moulin, l’historien Dominique Lormier parvient, en une trentaine de chapitres très denses, à retracer l’his­toire de la Résistance de ses origines à ses derniers combats, tout en souli­gnant l’extrême hétérogé­néité de mouvements sou­vent antagonistes qui se sont affrontés sur le plan politique et stratégique. La Résistance pour les Nuls, Dominique Lormier, First Editions, 2013, 550 p., 22,95E.

La pègre collaborationniste Le rôle de la pègre dans la traque des Juifs après l’in­vasion de la zone sud par les Allemands le 11 novembre 1942, tel est le sujet de cet ouvrage qui mérite le plus grand intérêt. Les deux chercheurs retracent, en particulier, les méfaits des voyous du clan marseillais de Simon Sabiani, lequel fut membre du PPF de Doriot, dans le dépouillement des Juifs du Vaucluse. Vichy, la pègre et les nazis, la traquedes Juifs en Provence, Isaac Lewen‑del avec Bernard Weisz, préface deSerge Karsfeld, Nouveau Monde

  L’opinion allemande sous le nazisme, Une histoire des « Alle­mands or­dinaires » dans une région em­blématique, la Bavière, telle est la toile de fond de cette étude fondamentale de Ian Kershaw qui analyse l’opinion publique sous le MeReich. À travers la reconstitution vivante et mi­nutieuse d’un quotidien marqué par le conformisme, la peur ou le renoncement, l’historien analyse les réac­tions et les résistances sec­torielles des églises et des groupes sociaux. Il livre une analyse nuancée qui rompt avec l’interprétation répan­due d’une domination to­tale de la population par un régime répressif.

Cette biographie d’Yves Guéna, parue fin 2012, évoque la vie publique et privée de ce grand ami du CAR qui a joué un rôle important dans l’histoire de la Ve République. Elle est abondamment illustrée, fourmille d’anecdotes inédites et évoque en 350 pages des personnages et des événements qui ont marqué l »histoire de France. Originaire d’une famille modeste de Bretagne, Yves Guéna a 17 ans lorsqu’il rejoint le général de Gaulle à Londres, dès le 19 juin 1940. Il combat au sein des Forces françaises libres au Moyen-Orient, en Normandie

 Poursuivant son travail de Mémoire de la Résistance, Danièle Lheureux présente les parcours de ces Hommes de l’Ombre qui ont participé activement aux événements de la Seconde Guerre Mondiale dans la région Nord-Pas-de-Calais. Paul Breynaert intègre la Section Duguesclin de Louis Huyghe qui rejoint le réseau «WO». Au printemps 1944, il participe aux missions de renseignement sur les bases VI-V2. A partir du débarquement, les actions se multiplient. Après un séjour au «maquis» de Bouvines, il rejoint le PC de Lille. La région libérée, il s’engage dans l’armée. De retour

 « APRÈS LA TOURMENTE, LE RETOUR A LA VIE »   Le livre s’ouvre par une préface de Michel DELEBARRE, ancien Ministre d’Etat, Député-Maire de Dunkerque, Président de la Communauté Urbaine de Dunkerque, suivie de celle David BAILLEUL, Maire de Coudekerque-Branche. A travers son ouvrage, Danièle Lheureux nous emmène pour une promenade le long de la voie ferrée de Dunkerque à Bergues via Coudekerque-Branche. Partageant son travail de Mémoire, elle rappelle à chaque étape les événements qui s’y sont déroulés de mai 1940 à mai 1945 par des photos prises le 1er

  A travers l’histoire des Françaises engagées dans la seconde guerre mondiale, nous est exposée l’amorce d’une mutation sociologique. Cinq années durant, de la défaite de juin 1940 à la capitulation allemande de mai 1945, des milliers de femmes en uniforme, de France et de Navarre, civiles ou militaires, furent propulsées dans la Seconde Guerre mondiale, volontairement ou par hasard, parfois sans enthousiasme, voire contre leur gré. La France libre, le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique, la Résistance intérieure, la France combattante, le Gouvernement provisoire de la République française et le

 « Comment parler de la Résistance aux enfants » le nouvel ouvrage du musée de la Résistance Nationale sorti aux éditions le Baron perché Ce livre s’adresse aux parents pour répondre aux questions que se posent les enfants de 5 à 15 ans sur la Résistance. Il est disponible à la librairie du musée à Champigny. Prix de l’ouvrage : 17, 50 €. Frais d’envoi offerts pour tout commande auprès de la librairie du musée à Champigny. Bon de commande en ligne Les adhérents du MRN et les abonnés peuvent bénéficier d’un

  Poursuivant son travail de Mémoire de la Résistance, Danièle Lheureux présente les parcours de ces Hommes de l’Ombre qui ont participé activement aux événements de la Seconde Guerre Mondiale dans la région Nord-Pas-de-Calais. Paul Breynaert intègre la Section Duguesclin de Louis Huyghe qui rejoint le réseau «WO». Au printemps 1944, il participe aux missions de renseignement sur les bases VI-V2. A partir du débarquement, les actions se multiplient. Après un séjour au «maquis» de Bouvines, il rejoint le PC de Lille. La région libérée, il s’engage dans l’armée. De

Histoire secrète de la Résistance dans le Sud-Ouest Auteur : Guy PENAUD Façonnage : broché Nombre de pages : 320 Format : 17 x 24 Isbn : 978-2-8177-0099-1 Prix : 19,50€ https://www.editions-sudouest.com/ L’AUTEUR Guy PENAUD est né en 1934 à Pau. Ancien directeur de la sécurité publique du département du Lot, c’est en véritable praticien des archives et du terrain que cet historien, déjà auteur de nombreux ouvrages, effectue des recherches particulièrement fouillées. Présentation La période de l’occupation nazie du Sud-Ouest de la France méritait qu?elle soit abordée, certes avec

La Résistance à Toulouse et dans la région IV   Auteur : José CUBERO Façonnage : broché Nombre de pages : 256 Format : 17 x 24 Isbn : 978-2-87901-597-2 Prix : 17.90€ Présentation Dans le Midi, et plus particulièrement dans cette vaste région toulousaine qui rassemble autour de huit départements le Béarn et des lambeaux des Landes et même de la Gironde, la Résistance est un processus d’autant plus complexe que l’occupation n’y est effective qu’à partir du 11 novembre 1942. De plus, si la « Révolution nationale » voulue par