Albert PIAULT est né le 11 avril 1914 à Essert, dans l’Yonne, France. Il est mort pour la France le 23 août 1944 à La Garde, dans le Var, France.
Fils de cultivateur, Albert PIAULT exerce la profession d’agriculteur. Il effectue son service militaire au 4ᵉ Régiment de Zouaves en Tunisie d’octobre 1934 à octobre 1935.
Engagement dans la France libre : Après son service militaire, Albert PIAULT s’installe à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le 2 septembre 1939, il est mobilisé sur place comme sergent de réserve. Refusant l’armistice de juin 1940, il quitte la Côte d’Ivoire le 8 juillet pour rejoindre la Gold Coast britannique et s’engage dans les Forces françaises libres. Lorsqu’il parlait de son Bataillon, Albert PIAULT disait volontiers en souriant : «nous sommes l’armée de l’An II de la France Libre». (Cité par Olivier MATTHEY-DORET ), Il faut rappeler que les armes étaient vétustes, les uniformes disparates, les douilles de balles servaient d’attaches, de boucles, etc…
- Campagne du Gabon (novembre 1940) : Affecté au 3ᵉ Bataillon du 1ᵉʳ Régiment de Tirailleurs du Cameroun, il participe aux opérations de ralliement du Gabon à la France libre.
- Formation du Bataillon de Marche n° 4 (BM 4) : En décembre 1940, son unité devient le BM 4. Après un périple via le Soudan et l’Égypte, il rejoint la Palestine pour prendre part à la campagne de Syrie en juin 1941.
- Stationnement en Éthiopie et au Liban (juillet 1941 – janvier 1943) : Le BM 4 stationne en Éthiopie, puis au Liban
- Campagne de Libye (janvier 1943) : Intégré à la 2ᵉ Brigade Française Libre, il est engagé dans les derniers combats de la campagne de Libye
- Campagne de Tunisie (mai 1943) : Il participe aux opérations en Tunisie.
- Campagne d’Italie (avril – juin 1944) : Albert PIAULT combat en Italie, notamment lors des batailles du Garigliano et de Pontecorvo
- Débarquement de Provence (15 août 1944) : Il débarque à Cavalaire avec la 1ʳᵉ Division Française Libre.
- Libération de Toulon (23 août 1944) : Lors des combats pour la libération de Toulon, il est mortellement blessé par un éclat d’obus à La Garde.
Décorations :
- Compagnon de la Libération (décret du 20 novembre 1944)
- Croix de Guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance
Rues ou lieux de mémoire à son nom : Une rue porte son nom à La Garde, dans le Var : la rue Aspirant Albert PIAULT. Lors de l’inauguration de la Rue Albert PIAULT à La Garde près de Toulon le 23 août 1981, un de ses amis raconte le fait suivant : «la veille de sa disparition, j’avais trouvé PIAULT en train de se raser et je l’avais plaisanté «on voit bien que tu n’as rien à faire et que tu as le temps» et il me répondit en citant Turenne «il faut se faire beau pour affronter la mort»; il ne croyait pas si bien dire. Lorsque je relevai son corps sur le Thouars, je ne sais pas s’il était rasé de frais: il n’avait plus de tête.» Cité par Olivier MATTHEY-DORET dans son de son livre « Les Compagnons de la Libération de la Région R2 »
Références bibliographiques : Aucun ouvrage spécifique consacré exclusivement à Albert PIAULT n’a été identifié.
Références internet :
- Ordre de la Libération – Biographie d’ALBERT PIAULT : Ce site officiel présente une biographie détaillée d’ Albert PIAULT, mettant en lumière sa jeunesse, sa formation, son engagement dans la Résistance, ses missions et ses décorations.
- Wikipédia – ALBERT PIAULT : L’article de Wikipédia retrace la biographie d’ Albert PIAULT, en mettant l’accent sur son engagement dans la Résistance, ses missions et les distinctions qu’il a reçues.