La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

LESTRADE Jean Louis Georges Alias Chac 

Jean Louis Georges LESTRADE naît le 21 mars 1924 à Marseille (Bouches‑du‑Rhône), demeurant au 3 boulevard des Grâces, dans le quartier de Saint‑Barnabé . Issu d’une famille incroyante, il se convertit au protestantisme et fréquente les Routiers unionistes, branche de scoutisme protestant rassemblant jeunes et adultes . Il fait des études secondaires brillantes et intègre en octobre 1943 l’École de navigation de Marseille .

À partir de 1941, il rejoint le mouvement Combat, puis devient agent de liaison au sein de l’Organisation universitaire des Mouvements unis de Résistance‑MLN, travaillant notamment aux côtés de René Mariani pour le journal Le Marseillais . Il s’implique aussi dans le service renseignements (noyautage des administrations publiques, NAP) .

Il est rattaché au mouvement Combat dès 1941, puis aux MUR‑MLN, en tant que secrétaire de René Mariani, agent de liaison au sein du réseau universitaire provençal .

Missions et actions

  • Organise une réunion des cadres du Jeune Scoutisme protestant le 22 avril 1944 à la rue Candole, regroupant une trentaine de militants .
  • Réception des parachutages d’armes près d’Aix‑en‑Provence, le 30 juin 1944, destinés à la Résistance marseillaise .
  • Diffusion de tracts et du journal clandestin Le Marseillais .

Arrestation / exécution

Arrêté le 17 juillet 1944 devant chez lui à Marseille, lors d’une perquisition ayant découvert des documents attestant son rôle. Incarcéré à la prison des Baumettes, il est fusillé sommairement le 18 juillet 1944 dans le vallon isolé de Signes (Var), avec 28 autres résistants .

Camarades de combat

Parmi ses proches compagnons figurent :

  • René Mariani (« Gaillard »), responsable adjoint de l’Organisation universitaire .
  • Autres fusillés avec lui à Signes : Guy Fabre, Albert Chabanon, François Cuzin, Émile Latil, etc., tous appartenant aux MUR et à l’OU universitaires .

Décorations

  • Reconnu « Mort pour la France »
  • Décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume le 23 octobre 1945 .

Rues ou lieux de mémoire

  • Une avenue dans le 12ᵉ arrondissement de Marseille porte son nom (ex‑rue des Grâces) depuis le 19 juillet 1945 .
  • Il figure également sur le monument aux morts du quartier Saint‑Barnabé .
  • Mentionné sur la stèle de la nécropole nationale de Signes (Vallon des fusillés), inaugurée en 1946 .

Références bibliographiques

Références internet

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