La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

BARLOT Gustave Alias Tavernier

 Gustave BARLOT est né le 22 juin 1914 à Provenchères-sur-Meuse, en Haute-Marne. Il est décédé le 26 avril 1998 à Penne-d’Agenais, dans le Lot-et-Garonne. ​

Avant la Seconde Guerre mondiale, Gustave BARLOT s’engage dans l’armée en 1936 au sein du 508e régiment de chars de combat de Lunéville, où il obtient le grade de caporal et acquiert des qualifications en conduite de chars et de véhicules automobiles. ​

Engagement la France libre : Au début de la Seconde Guerre mondiale, Gustave BARLOT est affecté au 8e bataillon de chars de combat au sein de la 2e division cuirassée. Après la défaite de 1940, il devient agent P2 permanent du Bureau Central de Renseignements et d’Action (BCRA) de la France libre, opérant sous le pseudonyme « Tavernier ». ​

Missions et actions : En tant qu’agent du BCRA, Gustave BARLOT participe à diverses missions de renseignement et de sabotage visant à entraver l’effort de guerre allemand. ​

Arrestations et évasions : Le 24 mai 1944, Gustave BARLOT est arrêté à Rennes par la Gestapo, trahi par un agent double. Il est soumis à de sévères tortures pendant 78 heures, subissant notamment trois fractures aux bras, mais ne divulgue aucune information. Après un coma de trois jours, il est déporté en Allemagne. ​

C’est un des rares rescapés du convoi de Ltibeck (la « longue marche de la mort ») et du « Cap Arcona » -3 mai 1945- (les nazis avaient entassé les Déportés sur des bateaux pour « ne pas laisser de traces » de leurs méfaits ; les armées alliées à la France avaient coulé trois des quatre navires chargés de Déportés).

Porté disparu à la suite de cette tragédie, Gustave BARLOT est ensuite rapatrié en France en 1945 après une évacuation sur la Suède. Il ne pesait plus que 37,5 kg.

La citation pour la Croix de la Libération « à titre posthume » de Gustave BARLOT est :

«Sous-Officier de chars modèle de patriotisme et de dévouement, a, de 1940 et jusqu’à son arrestation en 1944, travaillé à la libération de sa patrie. Ayant successivement fait partie de plusieurs organisations de résistance de l’armée a, au cours de l’accomplissement de nombreuses missions, risqué sans hésitation sa vie pour assurer la sécurité du travail de ses camarades, de ses chefs et la sauvegarde de ce que tout son service avait réalisé. A accepté volontairement de s’exposer une fois de plus ouvertement aux représailles allemandes. Passé au service des renseignements, arrêté par la gestapo, a été torturé et a disparu. »

Retour à la vie civile : Après la guerre, en 1949, Gustave BARLOT s’engage dans la Légion étrangère et sert en Algérie au 1er Régiment Étranger d’Infanterie à Sidi Bel Abbès, puis en Indochine en tant que sergent-chef de 1951 à 1954. Après sa retraite militaire en 1955, il devient artisan et s’établit dans le sud-ouest de la France. ​

Décorations :

  • Commandeur de la Légion d’Honneur​
  • Compagnon de la Libération (décret du 16 octobre 1945)​
  • Médaille Militaire​
  • Croix de Guerre 1939-1945​
  • Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs​
  • Médaille de la Résistance Française ​

Références internet :

  • Ordre de la Libération : Ce site officiel propose une biographie détaillée de Gustave BARLOT, couvrant sa jeunesse, son engagement dans la Résistance, ses actions, ses décorations et sa vie après-guerre. ​
  • Wikipédia : L’article dédié à Gustave  BARLOT retrace son parcours, depuis sa naissance jusqu’à son décès, en passant par son rôle dans la Résistance et ses distinctions. ​Wikipédia, l’encyclopédie libre
  • Mémoire et Espoirs de la Résistance : Ce site présente des informations sur les résistants, dont Gustave BARLOT, en détaillant ses actions et son engagement. ​

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