André Vincent-Beaume, né le 19 juin 1896, est une figure notable de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. Instituteur de profession, il s’est distingué par son engagement actif contre l’occupation allemande, notamment dans la région de la Drôme. Cet exposé retrace son parcours, ses actions au sein de la Résistance, les hommages qui lui ont été rendus, ainsi que les distinctions qu’il a reçues.
Naissance et études
André Vincent-Beaume voit le jour le 19 juin 1896. En 1912, il intègre l’École normale d’instituteurs, marquant le début de sa carrière dans l’éducation. Toutefois, le déclenchement de la Première Guerre mondiale interrompt ses études. Il s’engage volontairement dans l’armée, où il se distingue par sa bravoure, obtenant la médaille militaire et la croix de guerre. Après la guerre, en 1918, il reprend sa formation à l’École normale et en sort diplômé en 1920. Durant cette période, il côtoie plusieurs futurs résistants, tels qu’Archinard, Ferroul et Machon.
Engagement dans la Résistance
En septembre 1941, André Vincent-Beaume est approché par Albert Triboulet, professeur d’italien au collège de Romans-sur-Isère et figure influente de la Résistance locale. Triboulet lui propose de devenir chef de secteur des cantons de Bourg-de-Péage et Saint-Donat-sur-l’Herbasse au sein des Mouvements Unis de la Résistance (MUR). Vincent-Beaume accepte et commence à structurer les activités résistantes dans ces zones.
À partir de mai 1943, André Vincent-Beaume est chargé du ravitaillement des camps du Vercors, une responsabilité cruciale pour le maintien des maquisards. En novembre 1943, il est nommé intendant général des camps par le commandant Le Ray (« Rouvier ») et Eugène Samuel (« Jacques »). En juillet 1943, il supervise le recrutement des volontaires, leur équipement, l’organisation des déplacements vers le massif du Vercors, et participe à l’élaboration des plans de défense de la partie sud-ouest du massif.
Camarades et réseau
André Vincent-Beaume collabore étroitement avec des instituteurs et professeurs engagés dans la Résistance, notamment Albert Triboulet, André Cotte et Gustave Ferlin. Ces éducateurs jouent un rôle clé dans la mobilisation et l’organisation des réseaux résistants locaux.
Fin de vie
Après la Libération, André Vincent-Beaume poursuit sa carrière dans l’éducation. Il décède en 1985, laissant derrière lui un héritage de courage et de dévouement.
Décorations et distinctions
Pour son engagement durant la Première Guerre mondiale, André Vincent-Beaume a reçu la médaille militaire et la croix de guerre. Les archives disponibles ne précisent pas les distinctions obtenues pour ses actions durant la Seconde Guerre mondiale.
Références bibliographiques
- Sauvageon, Jean. André Vincent-Beaume vers 1950. Musée de la Résistance en ligne.
Liens utiles
- Musée de la Résistance en ligne
https://museedelaresistanceenligne.org- Ce site offre des documents d’archives et des témoignages sur les figures de la Résistance, dont André Vincent-Beaume.
- Fondation de la Résistance
https://www.fondationresistance.org- Fournit des informations détaillées sur les réseaux de la Résistance française et leurs membres.
- Ministère des Armées – Mémoire des hommes
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr- Base de données sur les combattants français, incluant des informations sur les résistants décorés.
Cet exposé vise à honorer la mémoire d’André Vincent-Beaume, dont le dévouement et le courage ont contribué à la lutte pour la liberté en France.