La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

PACAUD Louis Armand Alias Adrien

Louis Armand Pacaud est né le 1er juillet 1913 à Serley (Saône‑et‑Loire), dans une famille d’agriculteurs . Il se marie le 6 mars 1939 à Mervans avec Reine Annie Bonin . Aucun détail précis sur ses études ou profession avant-guerre n’est mentionné, si ce n’est son milieu rural.

Aux lendemains du débarquement en Normandie, dans la nuit du 13 juin 1944, il est parachuté en Provence, vraisemblablement dans le Vaucluse, sous le pseudonyme d’« Adrien », et serait intervenu comme instructeur . Cet engagement tardif s’inscrit dans la préparation de la libération du Sud de la France.

Appartenance à un réseau ou mouvement

Il est identifié dans les documents allemands comme membre organisateur de maquis – désigné « Maquians Bilder » – et figure sur le rapport Antoine élaboré par la Gestapo .

Missions et actions

Bien que les détails opérationnels soient rares, on sait qu’il agissait comme instructeur de maquis. Il détenait une somme de 4 360 francs au moment de son arrestation, ce qui corrobore un rôle actif de coordination .

Arrestation / exécution

Arrêté à Marseille – vraisemblablement après trahison ou dénonciation liée au maquis – il est transféré vers les prisons des Baumettes après avoir été interrogé et probablement torturé .

Le 12 août 1944, il est fusillé avec neuf autres résistants dans un vallon de Signes, exécuté sommairement et enterré dans une fosse commune .

Son décès est consigné sous le nom erroné de « Pageaud Léon », et les mentions « fut… le… » du rapport Antoine laissent penser qu’il figurait parmi les morts exécutés .

Camarades de combat

On sait seulement qu’il a été parachuté avec un certain Muthular d’Errecalde . Aucun autre nom de compagnon de maquis n’est disponible dans les archives consultées.

Décorations

Il a été officiellement reconnu « Mort pour la France » .

Rues ou lieux de mémoire

Son nom figure sur les monuments aux morts de Saint‑Germain‑du‑Bois et de Mervans (Saône‑et‑Loire), où il est honoré comme résistant « torturé et tué par les Allemands le 12 août 1944 à Signes (Var) à l’age de 31 Ans » .

Références internet

  • Musée de la Résistance en ligne : notice biographique très documentée, relatant sa naissance, son parachutage, son arrestation, son exécution à Signes ainsi que sa reconnaissance « Mort pour la France » et les mentions erronées de son identité org+2museedelaresistanceenligne.org+2museedelaresistanceenligne.org+2.
  • Site Chemins de mémoire (Ministère de la Défense) : détails sur les exécutions de résistants à Signes en juillet‑août 1944, contexte des arrestations, lieu actuel du mémorial du charnier monsieur-legionnaire.org.

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