La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

HIRLEMAN Jules

Jules HIRLEMANN, né le 14 janvier 1901 à Belfort (Territoire de Belfort), décédé le 20 octobre 1987 à Puyloubier (Bouches-du-Rhône), fut une figure marquante des Forces françaises libres et de l’aumônerie militaire.
Fils d’un postier alsacien et d’une mère lorraine, il étudia à l’École secondaire du Sacré-Cœur de Conflans avant d’entrer chez les Spiritains en 1920. Ordonné prêtre à Ottawa en 1927, il partit comme missionnaire au Congo.

Engagement dans la France libre
Mobilisé en 1939 comme infirmier au Tchad, il rallia les FFL le 26 août 1940. Aumônier du Bataillon de marche n°3, il participa aux campagnes d’Érythrée (Cub Cub, Keren), de Syrie (1941) et surtout à la défense héroïque de Bir Hakeim (mai-juin 1942) où il se distingua par son courage auprès des blessés sous les bombardements. À Bir-Hackeim, il a un comportement exceptionnel ; il soigne les blessés, il leur remonte le moral, il les évacue du feu, il les transporte au poste de secours. Jules HIRLEMAN fait cela avec une méprise du danger qui sert d’exemple et de réconfort pour tous les Soldats. Il assista aux derniers moments du lieutenant-colonel Amilakvari à El Alamein (24 octobre 1942).
Promu aumônier principal des FFL, il servit en Tunisie, Italie et lors de la libération des Vosges (novembre 1944), où il organisa l’évacuation des blessés dans des conditions extrêmes.  En 1943, il participe à la Campagne de Tunisie ; en 1944, il fait les Campagnes d’Italie et de France. Il effectue ces Campagnes en qualité d’aumônier de la 13ème Demi-Brigade de la Légion Étrangère (unité Compagnon de la Libération en 1945).

Lors des terribles combats des Vosges (du 3 au 8 novembre 1944), il se distingue à nouveau. Il est en première ligne, malgré un climat et un terrain infernaux. Il assure lui-même l’évacuation des blessés, s’assure que les tués ne restent pas « oubliés» sur le champ de bataille. Du 27 novembre au 3 décembre 1944, son cran et son courage le font encore remarquer. En effet, il est toujours en première ligne et son charisme réconforte les Soldats.Il termina la guerre comme aumônier capitaine et resta à la Légion Étrangère jusqu’en 1959

Vie civile
Nommé aumônier de la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès (1945-1959), il devint ensuite prêtre paroissial à Saint-Mitre-les-Remparts puis Puyloubier (1968-1987), où il fut inhumé au Carré de la Légion.

Décorations

  • Compagnon de la Libération (7 mars 1945)
  • Officier de la Légion d’honneur
  • Croix de guerre 1939-1945 (5 citations)
  • Croix de la Valeur militaire
  • Commandeur du Nicham Iftikar
  • Officier du Nicham El Anouar

Mémoire
Aucune rue identifiée à son nom dans les sources consultées. Son souvenir perdure à la Légion étrangère et dans les archives des FFL.

Références bibliographiques
Aucun ouvrage spécifique cité dans les sources. Son parcours est documenté dans :

  • Les spiritains dans les Forces Françaises Libres (Xavier Boniface)2
  • Archives de l’Ordre de la Libération1

Références internet

  1. Fiche biographique officielle – Ordre de la Libération
    Détaille son parcours militaire, citations et distinctions
    www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/jules-hirlemann
  2. Étude sur les aumôniers spiritains – Université Duquesne
    Analyse son rôle parmi les religieux engagés dans les FFL
    dsc.duq.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1171
  3. Liste des aumôniers compagnons – Aleteia
    Présentation synthétique de son action à Bir Hakeim
    fr.aleteia.org/fr/slideshow/qui-sont-les-neuf-aumoniers-compagnons-de-la-liberation

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