La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

FURST Roger

Roger FURST est né le 22 mai 1912 à Belfort. Il s’engage dans l’armée en 1934 et commence sa carrière militaire en tant que mécanicien dans l’armée de l’air. Il est promu caporal en octobre 1934 et décide de rester dans l’armée après son service militaire, s’engageant dans l’aviation où il obtient un brevet de mécanicien avion à Rochefort en 1936.

Entrée en Résistance

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Roger Furst est affecté au Groupe Aérien d’Observation n°552. Après l’armistice du 22 juin 1940, il demande une mutation au Proche-Orient et rejoint Beyrouth en novembre 1940. Décidé à entrer en résistance, il intègre un mouvement clandestin et commande un poste radio en lien avec l’état-major du général Catroux. Il se rallie officiellement à la France libre en août 1941 et s’engage dans les Forces Aériennes Françaises Libres (FAFL).

Roger Furst effectue de nombreuses missions de bombardement et de reconnaissance au-dessus de la Libye, de la Palestine et de Saint-Jean d’Acre. En janvier 1943, il est affecté en Angleterre où il rejoint le groupe de bombardement « Lorraine ». Il participe à des missions de bombardement sur la France, la Belgique et les Pays-Bas. Le 14 janvier 1944, il est blessé lors d’une attaque sur une base de lancement de V1 dans la Somme, mais continue d’assurer sa mission, permettant à son pilote de regagner l’Angleterre.

Camarades et Exploits

Roger Furst a servi dans l’équipage de François Rozoy et a été promu adjudant-chef après sa convalescence. Il a repris ses missions de radio-mitrailleur et a reçu plusieurs citations à l’ordre de l’armée pour ses actions héroïques. En juillet 1944, après 92 missions de guerre, il bénéficie d’une période de congé avec son équipage1.

Fin de Carrière et Décès

Après la guerre, Roger Furst poursuit sa carrière militaire en tant qu’instructeur et est promu lieutenant-colonel en 1966. Il décède le 14 novembre 1972 à Soultz, où il est inhumé. Une rue porte son nom  à Soultz.

Décorations

  • Officier de la Légion d’honneur
  • Compagnon de la Libération le 29 décembre 1944
  • Médaille militaire
  • Croix de guerre 1939-1945 avec trois palmes
  • Médaille de la Résistance française
  • Médaille coloniale.

Hommages et Références

Roger Furst est honoré par une rue à son nom à Soultz. Pour approfondir la connaissance de ce résistant, vous pouvez consulter les ouvrages suivants :

  • Jean-Christophe Notin, « 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération », Éditions Perrin, 2000.
  • Vladimir Trouplin, « Dictionnaire des Compagnons de la Libération », Elytis, 2010.
  • François Marcot, « Dictionnaire historique de la résistance », Robert Laffont, 2006.
  • François Broche, « L’épopée de la France libre », Pygmalion, 2000

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