La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

GRENIER Paul Alias Max

Paul GRENIER  Né le 21 novembre 1914 à Buxy (Saône-et-Loire), il décède accidentellement le 4 mai 1945 à Mulhouse (Haut-Rhin) lors d’un déplacement en service commandé.

Orphelin de père à neuf ans, il effectue ses études secondaires à Besançon puis à Paris. Saint-cyrien de la promotion 1936-1938, il est nommé sous-lieutenant au 60ᵉ Régiment d’Infanterie. Promu lieutenant après des faits d’armes remarqués lors des combats sur l’Oise en 1940, il est cité à l’ordre de l’Armée.

Engagement dans la Résistance
Fait prisonnier le 20 juin 1940, il est interné en Allemagne (Oflag XII A puis Oflag 4 D). Après trois tentatives infructueuses, il réussit à s’évader en janvier 1943. Revenu en France, il intègre l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA) du Doubs le 1ᵉʳ mars 1943 sous le pseudonyme « Max ». Nommé adjoint du colonel Maurin, il organise le recrutement d’anciens du 60ᵉ RI et structure la résistance combattante du Doubs-Jura.

Devenu chef d’État-major de la sous-région D2 (Vosges, Haute-Saône, Haut-Rhin, Doubs), il coordonne les liaisons, les réceptions d’armes et les négociations avec les groupes politiques. En avril 1944, il prend la direction du plan « Tortue » pour la région parisienne sous les ordres d’André Rondenay, visant à entraver les mouvements des divisions blindées allemandes après le Débarquement. Promu chef de bataillon FFI, il détruit personnellement trois chars Tigre et contribue à la neutralisation de 600 véhicules ennemis en Normandie. Blessé par une mine le 25 juin 1944, il rejoint ensuite l’État-major du général Koenig à Londres.

Décorations

  • Compagnon de la Libération (décret du 19 octobre 1945)
  • Chevalier de la Légion d’honneur
  • Croix de guerre 1939-1945 avec palme
  • Médaille de la Résistance avec rosette

Lieux de mémoire

  • Nom gravé au monument aux Morts de Buxy (Saône-et-Loire)
  • Sépulture au cimetière de Saint-Ferjeux à Besançon

Références bibliographiques
Aucun ouvrage spécifiquement dédié à Paul GRENIER n’est identifié dans les sources consultées. Son parcours est notamment documenté dans :

  • Les archives de l’Ordre de la Libération (dossiers biographiques)
  • Dictionnaire des Compagnons de la Libération – Vladimir Trouplin (Elytis, 2010)

Références internet

Note : Les informations concernant un homonyme, Paul GRENIER (1925-1944), résistant en Dordogne, ne doivent pas être confondues avec le Compagnon de la Libération.

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