La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

CHARPAK Georges Alias Charpentier

Georges CHARPAK est né le 8 mars 1924 dans le village de Dąbrowica, alors en Pologne (aujourd’hui Doubrovytsia en Ukraine), et est décédé le 29 septembre 2010 à Paris.​

Issu d’une famille juive, Georges CHARPAK émigre en France en 1932, à l’âge de sept ans. Il s’intègre rapidement, apprend le français et montre très tôt des aptitudes exceptionnelles en mathématiques. À 14 ans, il entre en première au lycée Saint-Louis à Paris, obtient son baccalauréat en 1940 et poursuit en classe de mathématiques supérieures sous une fausse identité.

Refusant de porter l’Etoile jaune, il entre dans la clandestinité et poursuit ses études avec de faux papiers sous le nom de Charpentier.

En juillet 1942, prévenu par un camarade dont le père est policier, il parvient à passer en zone libre avec sa famille, échappe à la grande rafle du Véld’Hiv et entre dans la Résistance à Montpellier.

Engagement dans la Résistance : En 1942, Georges CHARPAK rejoint la Résistance par l’entremise d’une camarade de lycée. Il est en contact avec des membres des Francs-tireurs et partisans (FTP) communistes et du réseau gaulliste Combat. Arrêté, le 18 juin 1943 par la police de Vichy, en tant que militant communiste, à la suite d’une dénonciation, condamné à deux ans de prison, il est enfermé à la prison d’Eysses d’où les nazis le sortiront après une tentative d’évasion ratée pour l’envoyer en juin 1944 au camp de concentration de Dachau. où il survit jusqu’à la libération du camp en 1945. ​Il deviendra citoyen français en 1946, à son retour de camp.

Retour à la vie civile : Après la guerre, Georges CHARPAK reprend ses études et intègre l’École nationale supérieure des mines de Paris, dont il sort diplômé en 1947. Il devient chercheur au CNRS en 1948, travaillant sous la direction de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France. En 1955, il obtient un doctorat ès sciences. Il rejoint ensuite le CERN, où il développe en 1968 la chambre proportionnelle multifils, une invention révolutionnaire dans le domaine de la détection des particules, qui lui vaudra le prix Nobel de physique en 1992. ​

Décorations : Outre le prix Nobel de physique, Georges CHARPAK est nommé officier de la Légion d’honneur en 2007. ​

Lieux de mémoire : Plusieurs établissements scolaires et rues portent le nom de Georges CHARPAK en hommage à ses contributions scientifiques et à son engagement. Par exemple, une rue à Montpellier a été nommée en son honneur. ​

Références bibliographiques :

  • « La Vie à fil tendu » par Dominique Saudinos, Éditions Odile Jacob. Cet ouvrage retrace les épisodes clés des jeunes années de Georges CHARPAK, son engagement dans la Résistance, sa déportation, ainsi que sa carrière scientifique. ​
  • « Mémoires d’un déraciné, physicien, citoyen du monde » par Georges CHARPAK, Éditions Odile Jacob. Dans cette autobiographie, il partage son parcours personnel et professionnel, de son enfance en Pologne à ses recherches en physique.​

Références internet :

  • Futura Sciences – Biographie de Georges Charpak : Ce site propose une biographie détaillée de Georges CHARPAK, mettant en lumière son parcours, ses contributions scientifiques et ses engagements. ​Etudier
  • Musée de la Résistance en ligne : Ce site présente des informations sur l’engagement de Georges CHARPAK dans la Résistance, son arrestation et sa déportation. ​

 

 

 

Georges CHARPAK

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