Une avenue en hommage à la résistante Adrienne Sakakini
Lorsque la guerre éclate, elle est comptable dans une société de transports internationaux, donc au courant des exports de matières premières vers l’Allemagne nazie.
À l’été 1940, elle entre dans le réseau de résistants F2, Coordonné par les services de renseignements polonais et britanniques, c’est le premier réseau à fonctionner en France. Après avoir transmis des centaines d’informations codées à la France Libre, Adrienne est dénoncée en 1942, torturée au fort Saint-Nicolas et incarcérée à la prison des Frésentines de Marseille, puis à celle de Saint-Joseph à Lyon.
Ça ne l’empêche pas d’aider le maquis dès sa sortie en 1943, et de participer à la libération de Marseille en août 1944. C’est pendant les combats qu’elle rencontre son mari , Fernand Sakakini.
La guerre achevée, elle continuera de s’engager, aussi bien en politique locale que dans diverses associations.
Adrienne SAKAKINI est morte dans un accident de voiture en 2014, à 98 ans.
L’avenue a été inaugurée par Monsieur GAUDIN Maire de Marseille et Mr TESSIER député des bouches du Rhône.