La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

SIMON Jacques-Henri Alias Sermoy

Né en 1909, fils de l’industriel Henri Simon élu député du Tarn en 1910, ministre des Colonies du 16 novembre 1917 au 18 janvier 1920, et qui décéda en 1926 lors d’une séance au Palais-Bourbon, Jacques-Henri fait des études de droit. Ayant prêté son serment d’avo­cat en 1929, il devient en 1934 avocat au conseil d’Etat.

Elu en 1936 à Paris conseiller d’arrondissement, il est mobilisé en 1939 sur le Front des Alpes. Démo­bilisé à l’été 1940, Il gagne le Tarn avant de revenir en novembre à Paris où il reprend son activité d’avocat.

Hostile au régime pétainiste et à sa politique de collaboration avec les occupants nazis, il entre en contact en février 1941 avec Jacques Arthuys, Maxime Blocq-Mascart et le colonel Touny, qui ont créé l’OCM, dont II va être chargé des relations exté­rieures du Bureau civil ; en même temps qu’il travaille sur les projets de réforme constitutionnelle à la Libé­ration. Il aura pour secrétaire Véra Makarov, la prin­cesse Obolenski («Vicky»),

En mars 1943, Il se rend à Londres par bateau de­puis la Bretagne pour y exposer l’action de i’O.C.M., les projets de réforme constitutionnelle, et faire part de l’hostilité des mouvements de zone Nord à l’inclu­sion des partis politiques dans un organisme central de la Résistance. A Londres, où il rencontre Jean Moulin, Claude Séreulies et Jacques Bingen, il noue des contacts entre l’OCM et le BCRA.

De retour en France, il entre en avril 1943 au comité directeur de l’OCM, qu’il représentera à la réunion constitutive du CNR le 27 mai 1943. Fin mai, il échappe de peu à l’arrestation et doit quitter son appartement.

Par l’Espagne, où il sera interné six semaines au dur camp de Miranda del Ebro, Jacques-Henri Simon rejoint Alger pour y participer à la création en octo­bre 1943 de l’Assemblée Consultative Provisoire (ACP). Il adresse deux mémoires au général de Gaulle, défendant notamment la nécessité d’un régime pré­sidentiel.

De retour en France en décembre 1943, hébergé par un chirurgien-plasticien, le Dr Richier, il est arrêté avec lui le 5 avril 1944. Torturé rue des Saussaies et avenue Foch, il est déporté en Allemagne où il meurt le 18 Juin 1944.

Une salle du Conseil d’Etat porte son nom.

Jacques-Henri Simon est :

  • Che­valier de la Légion d’honneur,
  • Croix de Guerre
  • Médaille de la Résistance avec rosette. 

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