La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

 

 Discours de H. CHAUMETON, le 30 mars 2005,

A CHATEAU-ARNOUX

à l’occasion du congrès départemental des CVR des

Alpes de Haute Provence,

Tous droits Réservés H. CHAUMETON

 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, chers camarades,

Vous m’avez fait l’insigne honneur de me demander de vous parler de ma libération des camps nazis. Je me dois avant d’entrer dans les détails de ce jour béni, vous situer très brièvement, mon parcours dans les camps de concentration allemands.

Je suis arrivé à Dachau, le 3 juillet 1944. J’y ai séjourné jusqu’au début d’octobre, avant d’être transféré à Auschwitz où je suis resté jusqu’au fameux 17 janvier 1945 date à laquelle, pour échapper à l’avancée des troupes russes, nos geôliers ont obligé tous les déportés valides, à entamer une marche de la mort, de treize jours, dans le froid et la neige.

Nous couchions à même la terre, dans des trous avec trois ou quatre compagnons d’infortune.

Nous prîmes ensuite le train, en direction de Mathausen.

Là, je fus d’abord affecté au camp de travail de Melk, puis d’Ebensee où je fus libéré. Dans ce dernier camp, je travaillais dans un tunnel destiné à devenir une usine souterraine, dans un bruit infernal et dans la p ou s si ère.

Début mai, nous avons compris que la fin de notre calvaire était peut-être proche………………..

 

©Tous droits Réservés H. CHAUMETON

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