Léonie KERFORN née de date inconnue, est décédée le 1ᵉʳ mars 1973.
Engagement dans la Résistance :
Résistante, membre du réseau « Confrérie Notre Dame de Castille », Léonie KERFORN est arrêtée le 2 avril 1942 par la Gestapo pour avoir distribué des photographies à l’effigie du général de Gaulle.
Distribution de matériel de propagande : Elle participe activement à la diffusion de photographies du général de Gaulle, contribuant ainsi au soutien et à la visibilité de la Résistance française.
40 ans, trois enfants, elle entre au réseau CASTILLE (Confrérie Notre Dame). Elle s’occupe du renseignement et des évadés.
Arrêtée le 26 Décembre 1941, libérée le 5 Janvier 1942. Arrêtée à nouveau le 2 Avril 1942 en pleine nuit, torturée, elle ne parle pas. Léonie est emprisonnée à NANTES, PARIS, COLOGNE, AIX LA CHAPELLE, LUBECK avec paralysie des jambes suite aux mauvais traitements.
Arrestations ou évasions :
- Arrestation : Arrêtée le 2 avril 1942 par la Gestapo, elle est incarcérée à la prison de la Santé à Paris.
- Procédure « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) : Transférée un mois plus tard en Allemagne dans le plus grand secret, elle est condamnée par le tribunal spécial de Cologne à quatre années de forteresse.
- Déportation : Après un jugement à Aix-la-Chapelle, elle est condamnée à 25 ans d’emprisonnement. Conduite à Lübeck puis à Hambourg, elle est ensuite déportée le 26 mai 1942 au camp de concentration de Ravensbrück.
Retour à la vie civile :
Recueillie en avril 1945 par la Croix-Rouge suédoise, elle est transportée très affaiblie dans un hôpital en Suède où elle est soignée puis rapatriée à Nantes. De 1953 à 1957, elle séjourne avec son époux au Manoir du Pasquiaud. Devenue paraplégique suite aux dures conditions de détention, Léonie KERFORN passe le reste de sa vie alitée jusqu’à son décès le 1ᵉʳ mars 1973.
Décorations :
- Chevalier de la Légion d’honneur (6 novembre 1954), puis promue Officier par décret du 11 mai 1955.
- Croix du Combattant
- Médaille de la Résistance
- Médaille des Déportés
Rues ou lieux de mémoire à son nom :
- Le 27 mai 2022, une plaque commémorative en son honneur a été inaugurée au Manoir du Pasquiaud à Corsept.
Références bibliographiques :
Aucune source ne mentionne d’ouvrages spécifiques consacrés exclusivement à Léonie KERFORN.
Références internet :
- Témoigner. Revue de la Fondation Auschwitz : Article détaillé sur les femmes déportées de France par mesure de répression, mentionnant le cas de Léonie KERFORN.
https://journals.openedition.org/temoigner/5790OpenEdition Journals+1OpenEdition Journals+1 - Corsept Infos (mai-juin 2022) : Bulletin municipal détaillant l’hommage rendu à Léonie KERFORN et retraçant son parcours.
Risques d’homonymes et confusions possibles :
Il est important de ne pas confondre Léonie KERFORN avec Gaston Hyllaire, résistant français dont le nom de clandestinité était « Léonie ».