Issu d’une famille vigneronne profondément antifasciste, Marcel aidera ses parents à cacher bon nombre de réfractaires au Service du Travail Obligatoire. Il va marquer tout au long de la guerre son opposition au régime de Vichy et son dégoût de la collaboration de toutes les manières possibles.

A la libération de Noves, alors que la Première Division Française Libre entre dans les rues sous les acclamations de la population, il décidera de s’engager aux côtés de 110 jeunes Novais et Palunais afin de repousser les nazis toujours plus loin hors de nos frontières.

Ils remonteront ainsi la vallée du Rhône, libérant l’Isère, le Rhône, la Franche Comté.

Au total, 3800 volontaires grossiront ainsi les rangs de la Iere DFL pour redonner à la France sa liberté et restaurer la République.

Son commandant le Colonel Mèzy d’Arles lui conservera jusqu’à sa mort un profond attachement.

Avec lui s’éteint un des derniers Français Libre du canton de Noves dont il avait été Maire.

De Marcel, ses compagnons de combat retiennent surtout le courage et la détermination, ils garderont dans leur cœur le souvenir d’un camarade malicieux et profondément engagé.

Cet engagement le conduira tout légitimement vers la politique et il restera maire de Noves de 1971 à 1992, il sera également conseiller Général et suppléant du Sénateur Louis Minetti, son compagnon de lutte.

Extrait  du jounal de l’ANACR13 n°-62 1er semestre 2011