La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

DROUOT L’HERMINE Jean né Jean Drouot Alias l’Hermine


Jean Drouot est né le 12 janvier 1919 à Bordeaux et est décédé le 14 avril 1994 à Paris.

Jean Drouot grandit dans un milieu modeste. Il effectue des études secondaires avant de s’engager dans la Résistance. Très jeune, il est passionné par la culture et la politique, ce qui l’amène à se rapprocher de groupes militants dès l’âge de 18 ans.

Son engagement dans la  France libre :
Jean Drouot rejoint la Résistance en 1940, après l’appel du général de Gaulle, et prend le pseudonyme « L’Hermine ». Il s’engage dans les réseaux de la France libre et devient rapidement un acteur clé dans l’organisation des maquis en Bretagne.

L’Hermine organise des actions de sabotage contre les troupes allemandes, notamment des attaques contre des infrastructures ferroviaires et des convois de ravitaillement. Il participe également à la protection de résistants et au recrutement pour les forces libres.

Jean Drouot est arrêté à plusieurs reprises par les forces allemandes, mais parvient à s’évader grâce à des complicités au sein des réseaux de la Résistance. En dépit de ces arrestations, il poursuit ses actions et reste actif dans les maquis jusqu’à la libération.

Ses camarades de combat :
Il travaille aux côtés de nombreux résistants et au sein de la section F2 du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA).

Son retour à la vie civile :
Après la Libération, Jean Drouot reprend ses activités civiles, bien qu’il continue à œuvrer pour les droits des anciens résistants. Il se lance dans l’édition et devient un militant engagé pour la mémoire de la Résistance.


Décorations :

  • Compagnon de la Libération (décerné en 1945)
  • Croix de guerre 1939-1945 avec palmes
  • Médaille de la Résistance avec rosette
  • Médaille des blessés de guerre
  • Médaille de la Libération
  • Croix du combattant volontaire de la Résistance
  • Médaille commémorative de la guerre 1939-1945

Les rues ou lieux de mémoire à son nom :
À ce jour, il n’y a pas de rue ou de monument spécifiquement dédié à Jean Drouot, dit « L’Hermine ». Cependant, son nom est évoqué dans divers mémoriaux liés à la Résistance.

Références bibliographiques :

  • « Les Compagnons de la Libération » par Georges Bidault, Éditions Flammarion

  • « Dictionnaire biographique des résistants français » par Jean-Pierre Azéma, Éditions Tallandier

  • « La Résistance en Bretagne » par Yves Le Béguec, Éditions Ouest-France


Références internet :


Lettre d'information

Les derniers PDF

Commémoration de la Bataille de Bir Hakeim

CEREMONIE-COMMEMORATIVE-DU-8-MAI-1945-A-MARSEILLE

Appel à cotisation 2025

RAPPORT AG MVR 13 DECEMBRE 2024