La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

CURIE Frédéric Alias Chanal

 Frédéric CURIE est né le 20 février 1906 à Étupes (Doubs) et est décédé le 16 décembre 1956 à Paris. ​

 Après des études secondaires, Frédéric CURIE intègre l’École militaire de Saint-Maixent en 1930, où il est formé comme officier d’infanterie. Il sert ensuite au 46ᵉ régiment d’infanterie avant de rejoindre le régiment de sapeurs-pompiers de Paris en 1934. ​

Engagement dans la Résistance : Dès 1940, Frédéric CURIE s’engage dans la Résistance française. il mit sur pied dès le début de l’année 1942 le seul réseau de résistance intrinsèquement lié au régiment de sapeurs-pompiers de Paris. Ce réseau sera officiellement baptisé Sécurité parisienne en janvier 1944. Il est arrêté et emprisonné par les Allemands pendant 15 mois. Après sa libération en décembre 1941, il reprend ses fonctions au sein des sapeurs-pompiers de Paris et fonde, en janvier 1944, le réseau de résistance « Sécurité Parisienne », composé principalement de pompiers. ​

 Sous le pseudonyme de « Chanal », Frédéric CURIE organise des actions de renseignement et de sabotage contre l’occupant. Son réseau joue un rôle actif lors de la libération de Paris en août 1944, notamment en sécurisant les Champs-Élysées lors de la descente du général de Gaulle. ​

C’est le Président du Gouvernement Provisoire (lé Général de Gaulle) qui le nomme au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur. Le décret souligne :

CURIE Frédéric, Louis, Pseudo Chanal – Chef de Bataillon des Ex-Forces Françaises de l’Intérieur.

«  Officier d’un allant et d’un cran remarquable, qui a fait preuve pendant toute la durée de l’occupation du plus ardent patriotisme et d’une confiance inébranlable dans la victoire des Alliés. Condamné à seize mois de prison par les Allemands pour avoir fait évader des prisonniers français et avoir falsifié des passeports, a entrepris, sitôt la liberté recouvrée, l’organisation de la résistance au régiment de Sapeurs-Pompiers. Travaillant dans l’ombre, inaccessible à la crainte comme au découragement, a réussi à mettre sur pied l’effectif d’un bataillon de volontaires dont l’action, au cours des combats pour la libération de Paris a fait l’admiration de tous. Agent recruteur et actif d’un réseau de renseignements a, par ailleurs, accompli au péril de sa vie, de nombreuses missions individuelles« 

Retour à la vie civile : Après la guerre, Frédéric CURIE poursuit sa carrière chez les sapeurs-pompiers de Paris. Il est promu lieutenant-colonel en janvier 1953. Passionné par l’aviation, il devient un pionnier du sauvetage héliporté en France et contribue à la création du Groupement Hélicoptère de la Sécurité Civile. ​

Décorations :

  • Chevalier de la Légion d’honneur (13 juillet 1946)​
  • Médaille de la Résistance avec rosette (16 juin 1945)​
  • Croix de guerre 1939-1945 avec deux citations à l’ordre de l’armée​
  • Médaille de l’Aéronautique​
  • Croix du combattant volontaire de la Résistance​
  • Deux médailles pour acte de courage et de dévouement​

Lieux de mémoire à son nom : Aucune rue ou lieu de mémoire spécifique portant le nom de Frédéric CURIE n’a été identifié dans les sources consultées.​

Références bibliographiques : Les informations disponibles ne mentionnent pas d’ouvrages spécifiques consacrés à Frédéric CURIE.​

Références internet :

Wikipédia – Frédéric Curie : Biographie détaillée de sa vie, son engagement dans la Résistance et sa carrière chez les sapeurs-pompiers de Paris. ​

Mémoire et Espoirs de la Résistance : Article retraçant son parcours de résistant et la création du réseau « Sécurité Parisienne ». ​

Le Souvenir Français 74 : Présentation de sa biographie et de son engagement dans la Résistance. ​

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