Georges Broussine est né le 19 février 1918 dans le 12ᵉ arrondissement de Paris et est décédé le 31 octobre 2001 dans le 15ᵉ arrondissement de Paris.  

Avant la Seconde Guerre mondiale, Georges Broussine était étudiant en médecine. ​

Dès l’armistice de juin 1940, Georges Broussine manifeste son refus de la défaite en quittant son régiment pour rejoindre les Forces françaises libres à Londres. En octobre 1942, il est chargé par le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de créer un réseau d’évasion pour les aviateurs alliés abattus en France. Parachuté en France le 19 février 1943, il fonde le réseau Bourgogne, qui permettra l’évasion de plus de 300 aviateurs alliés vers l’Angleterre. ​

Missions et actions :

• Création du réseau Bourgogne : Sous le pseudonyme « Jean-Pierre », Georges Broussine établit une filière d’évasion efficace pour les aviateurs alliés, en collaboration avec le MI9 britannique. ​
• Collaboration avec d’autres réseaux : Il travaille en étroite relation avec des organisations telles que le réseau Pat O’Leary pour faciliter les évasions. ​

Camarades de combat :

Parmi ses compagnons de Résistance figurent Yves Allain, avec qui il a cofondé le réseau Bourgogne, et d’autres membres actifs du réseau. ​

Retour à la vie civile et actions remarquables :

Après la guerre, Georges Broussine embrasse une carrière journalistique. Il dirige le service politique en langue française d’United Press International de 1958 à 1962, devient éditorialiste à Radio Monte-Carlo de 1959 à 1974, et crée en 1966 la lettre d’information « La Politique, ce matin », qu’il rédige jusqu’en 1989. Il est également rédacteur en chef de « La Lettre de la Nation » et collabore avec le magazine « Le Point ». En tant que journaliste diplomatique, il est élu président de l’Association de la presse diplomatique française de 1982 à 1985, puis en devient président honoraire à vie. ​

Décorations :

• Officier de la Légion d’honneur
• Croix de guerre 1939-1945 avec palmes​
• Médaille de la Résistance​
• Military Cross (Royaume-Uni)​
• Ordre de Léopold (Belgique)​
• Ordre Polonia Restituta (Pologne)​
• Legion of Merit (États-Unis)​
• Médaille de la Liberté avec palme d’or (États-Unis) ​

Lieux de mémoire à son nom :

Aucun lieu public ne semble porter le nom de Georges Broussine à ce jour.​

Références bibliographiques :

• Georges Broussine, L’Évadé de la France libre : Le réseau Bourgogne, Tallandier, 2000. ​
• Keith Janes, They Came from Burgundy: A Study of the Bourgogne Escape Line, 2017.​

Références internet :

• Mémoire et Espoirs de la Résistance : Ce site propose une biographie détaillée de Georges Broussine, mettant en lumière son rôle dans la Résistance et sa carrière journalistique. ​
• Musée de la Résistance en ligne : Ce site présente des informations sur le réseau Bourgogne, fondé par Georges Broussine, et sur ses actions durant la Seconde Guerre mondiale. ​Musée de la Résistance en Ligne

Ces sources offrent un aperçu complet de la vie et de l’engagement de Georges Broussine dans la Résistance française.