Actualité générale

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Sentiers de la mémoire du Maquis de GORDES
10-07-2016

Avant novembre 1942 et l’invasion de la zone Sud par les Allemands et les Italiens, la résistance avait
commencé à s’organiser notamment autour de plusieurs commerçants du village, en particulier pour venir
en aide aux nombreux réfugiés fuyant les nazis ; puis, après la création du Service du travail obligatoire
(S.T.O.) par le régime de Vichy, pour cacher et former au combat et à la vie clandestine de très nombreux
jeunes réfractaires. Au printemps 1943, soutenu par l’Armée secrète (A.S.), le maquis de Gordes est né.
Accrochages et arrestations se multipliant, les maquisards sous le commandement de Paul Nouveau changent souvent de camps ou d’abris, intègrent le maquis Ventoux mais ne pourront éviter la déportation,  n 1943, de leur premier chef, Émile Roure. De nouvelles pertes seront à déplorer au cours du premier semestre 1944 lors de l’arrivée dans le secteur des unités de la sinistre 8ème Cie de la division Brandebourg, qui sèment la terreur, traquent et in ltrent les groupes de maquisards. Douze Gordiens seront tués au combat, ou arrêtés, torturés et fusillés, notamment en juillet.
Après le débarquement de Provence, les résistants regroupés dans les F.F.I. (Forces françaises de l’intérieur) harcèlent l’occupant, multiplient les coups de main. En représailles, le 22 août, les «Brandebourg» bombardent le village, détruisant une vingtaine de maisons. Trois jours plus tard, le 25 août 1944, les F.F.I. ont repris le contrôle du secteur et le département de Vaucluse est libéré.


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