Actualité générale

  Poursuivant son travail de Mémoire de la Résistance, Danièle Lheureux présente les parcours des Hommes de l’Ombre qui ont participé activement aux événements de la Seconde Guerre Mondiale dans le Nord-Pas-de-Calais Paul Breynaert intègre la Section Duguesclin de Louis Huyghe qui rejoint le réseau «W.O».

Au printemps 1944, il participe aux missions de renseignement sur les  bases V1-V2. Après un séjour au «maquis» de Bouvines, il rejoint le PC à Lille. La région libérée, il s’engage dans l’armée.

De retour à la vie civile, ses études achevées, il est interne à Seclin, à Mazingarbe où il est conseiller municipal, puis s’installe à Béthune où il est maire pendant six ans. Georges Renaud intègre le mouvement «Voix du Nord», puis le réseau Sylvestre.

Adjoint du chef groupes Action, il participe à de nombreuses opérations et co-dirige les combats sur le secteur lillois. Camille Campion, cheminot à Arras, et Ernest Vicogne, ouvrier agricole à Berlancourt-le-Cauroy, sont recrutés par Henri Dewispelaere, boulanger à Arras.

Camille Campion intègre une équipe de réception de parachutages. Arrêtés le 14 décembre 1943, les deux hommes sont déportés et ne revoient plus la France. Employé agricole à Mérignies, Michel Mollet est agent de renseignement et participe à la Libération de son secteur. Enfin, un hommage particulier est rendu à Georges Bayart, tué à Pont-à-Marcq le 10 juillet 1944.

Commencé le 18 juin 1988, Danièle Lheureux clôture dans cet ouvrage l’Histoire du réseau Sylvestre.

 Après une présentation du cadre familial, on suit Pierre Séailles élaborant les plans de la future organisation avec le capitaine Trotobas dès janvier 1942.

 Quand ce dernier arrive à Paris pour créer son réseau, Simone, soeur de Pierre, en est le premier membre et, sous le nom de « Violette », l’agent de liaison entre le Nord et la capitale. Pierre devient le bras droit de Michel et, après sa disparition, assume la direction du réseau qu’il réorganise en janvier 1944.

 Il le développe et forme les hommes en vue des opérations à mener en soutien aux alliés lors du débarquement. Il planifie les actions et le combat armé pour la Libération de la région.

Dès octobre 1944, il lance avec le colonel Buckmaster le projet d’une association pour prolonger la belle amitié entre les deux pays. Ils sont à l’origine de la Fédération Libre Résistance.

En mission, le 21 janvier 1944, Simone est tombée dans un piège tendu par l’ennemi.

Déportée, son courage et son dévouement sont un exemple et un soutien pour ses camarades. Par sa générosité, elle sauve plusieurs de celles-ci mais meurt épuisée le 28 mai 1945 en Tchécoslovaquie.

Les cendres de Simone rentrent en France et le 29 mai 1948, après une cérémonie émouvante en présence de ses compagnes de déportation elles sont conduites au cimetière d’Antony.

Extrait de la Préface de Pierre MOREL, Président du C.A.R,

Président d’Honneur de la Fédération Nationale Libre Résistance

vous renouvelle mes chaleureuses félicitations pour cet ouvrage qui rappelle cette sombre période de notre Histoire que vous avez retracée en respectant la vérité historique. Un grand merci de m’avoir permis de retrouver mon ami Pierre Séailles, un des créateurs de la Fédération Nationale « Libre Résistance »

Marcjanna MARCINKOWSKI-COUTURIER

Présidente Nationale de « Libération Nord »

Sous le ciel du Nord, une femme, depuis 28 ans, œuvre pour que la mémoire de ces Hommes et ces Femmes ne meure. Inlassablement, malgré les déceptions et les Victoires, elle a continué à réaliser par ses écrits et expositions à faire revivre les « oubliés » de l’Histoire. Alors, Chère Danièle Lheureux, Merci pour eux

Jean CALLENS

Journaliste FR3 Nord-Pas-de-Calais, Radio France Bleu et presse

On a trop tendance à les oublier ces Résistants de l’Ombre, ceux qui n’ont pas eu les honneurs de la presse, aucun honneur, tous ces « petits », ces « sans grade » trop vite oubliés pour laisser place aux récits spectaculaires, aux « romans » construits devant les caméras. Grâce à vous, le Nord-Pas-de-Calais retrouve ses héros oubliés.