Bibliographie

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LES OUBLIÉS DE LA RÉSISTANCE SYLVESTRE FARMER par Daniele LHEUREUX


« LES OUBLIÉS DE LA RÉSISTANCE SYLVESTRE FARMER »

Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1942, le capitaine Michaël Trotobas, envoyé par le colonel Buckmaster, chef de la section française du S.O.E., atterrit dans la campagne française.

Après avoir rencontré ses contacts à Paris, établi une base à Saint-Quentin, fin novembre il foule sol lillois où il a prévu de créer son réseau.

Des « amis » lui faisant défaut, il se retrouve seul et, se fiant à son instinct, commence son recrutement. Le réseau « Sylvestre-Farmer » se développe rapidement.

Le capitaine « Michel » forme les hommes pour l’action directe, objectif de sa mission. Dès janvier 1943, il attend le parachutage de matériel. Le premier a lieu le 13 avril, un second le 13 mai. Alors, dirigés par « Michel », les groupes passent à l’action et les Allemands subissent les premiers assauts de cette résistance franco-anglaise.

Les cibles des sabotages ne sont pas choisies au hasard mais font partie d’un ensemble établi par les autorités à Londres pour faciliter les opérations du futur débarquement. Les usines réquisitionnées et les administrations sont les premières visées.

Harcelés, les Allemands ne savent où chercher le chef de l’organisation qu’ils désignent sous le signe « W.O. », nom que gardera la population. Mais, pendant que les groupes frappent, en août, un homme trahit et permet l’arrestation des premiers éléments du réseau.

Certains mourront d’épuisement sous la torture, d’autres seront déportés ou fusillés. Le capitaine met en sécurité ceux qui ont échappé à la rafle, réorganise le réseau et frappe avec plus de rage encore.

Les 26 et 27 novembre –le réseau couvre le Nord-Pas-de-Calais, a quelques racines dans l’Aisne et la Somme- une « faille » provoque une rafle meurtrière et la mort du capitaine « Michel » à Lille. Malgré leur douleur, les lieutenants formés par Trotobas décident de continuer la lutte.

En janvier 1944, sous la direction de Pierre Séailles, jeune Français secondé par Georges Bayart, l’organisation relève la tête et reprend l’action aux dépens de l’ennemi surpris de retrouver le réseau à « Tête de Chat » qu’il croyait anéanti. Les opérations de résistance terminées, la plupart des hommes de « Sylvestre-Farmer », rejoignant l’armée régulière, participeront aux combats jusqu’à la fin des hostilités.

 

L'Auteur Danièle Lheureuxest née en 1943. Passionnée par les actions de la Résistance, elle a retrouvé ces « Oubliés de la Résistance ». Au cours de rencontres toujours amicales, elle a obtenu leurs témoignages.

 

(préface du colonel Buckmaster, chef de la Section Française du S.O.E.

-18 juin 1988 – 440 p – format 15 x 24 – Ed. France-Empire – Prix Raymond Poincaré 1988–épuisé)

 

Ouvrage disponibles chez l’auteur 

Contact par messagerie   lheureux.daniele@neuf.fr



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