Les Faits d'Armes, Ecrits, Récits

(Le département deviendra Alpes de Haute Provence en 1970)

 

 

ORGANISATION ET STRUCTURES

 

La résistance a trouvé dans ce département de nombreux atouts pour s’organiser, obliger l’ennemi à maintenir des troupes en le harcelant efficacement tout en assurant sa propre sécurité.

ra hie. Département montagneux avec de nombreux sommets à plus de 2000 mètres d’altitude. De nombreuses vallées profondes dont les principaux cours d’eau (Verdon, Asse, Bléone, Sasse, Ubaye), convergent tous de la frontière italienne à l’est, vers la Durance. Celle-ci est avec le chemin de fer et la route nationale la principale voie de communication entre Marseille et Grenoble vers le Nord et ‘1ers l’Italie par les villes de Briançon et de Barcelonnette.

 

Population. Pour une superficie d’environ 700.000 ha peuplés par environ 100,000 ha dont 80% sont des agriculteurs, le reste réparti dans quelques agglomérations (Digne, Manosque, Sisteron, Forcalquier,) de 3.000 à 7.000 ha. Les autres sont des villages de 100 à 300 ha. Trois pôles d’industries à Chateau-Arnoux (usine chimique) à Sainte-Tulle (usine de production électrique) et Manosque (Bassin minier). La campagne a besoin de main d’oeuvre, d’une part du peu de mécanisation et d’autre part de l’absence des soldats retenus prisonniers de guerre et des pertes humaines de la guerre. Cette pénurie de main d’oeuvre favorise les relations d’entre aides et de voisinages. Tout ce monde se connaît lors des rencontres sur les marchés et foires.

 

Les acteurs En employant une métaphore on peut comparer les effectifs de la résistance à un iceberg, les maquis étant la partie émergée. La partie immergée se répartissant en fonction de la fonction ou de la position sociale du résistant légal, l’exposant malgré tout lui aussi aux représailles.

 

 

Tous droits réservés Marcel PUT