© par Francis AGOSTINI
Président de l’Union fédérale des Bouches du Rhône
Président du Comité de Coordination des Associations d’Anciens Combattants
et Victimes de Guerre de Marseille et des Bouches du Rhône
Avec son aimable autorisation
À l’origine de nombreux mouvements et réseaux de la Résistance s’étaient implantés dans le département et à Marseille même.
Auxquels il faut rajouter les réseaux de la France Libre du BCRA et de l’OSS US.
Dans les Bouches du Rhône et principalement à Marseille les arrestations des responsables à la suite de trahisons en juin et juillet 1944, allaient faire suite à celle d’avril 1943, notamment celle de Lunel, qui devait avoir des conséquences extrêmement graves sur toute la Résistance, cette dernière étant entièrement démantelée jusqu’aux plus hauts échelons dont Jean MOULIN.
Sont arrêtés à Marseille en 1944 :
Tous étaient à un quelconque échelon un responsable important de l’organisation de la résistance marseillaise.
Ainsi Robert ROSSI venait d’être nommé responsable militaire pour la Région R2
Le 27 avril 1943, LUNEL dit Multon, secrétaire de CHEVANCE-BERT1N est arrêté et parle : il donne à la Gestapo tout l’organigramme de Combat à Marseille
Sont également arrêtés, Benjamin CREMIEUX, Jean SALTUCCI, LANCIEN, DUBOIN, chef militaire de R2, puis remontant la filière ce sera le général DELESTRAINT, puis l’affaire de Caluire.
Les dotations en armement sont très faibles début août, malgré les parachutages effectués dans le massif de la Trévaresse et près de Vauvenargues.
Début août seuls 15 pistolets mitrailleurs STEN et des grenades Mills et Gammons d’origine anglaise sont cédées par le groupe Mecker aux FF1 marseillais.
Par contre à partir du 20 août et au fur et à mesure des récupérations d’armes allemandes la résistance sera de mieux en mieux armée.
Lors du début des combats, on peut estimer d’après des témoins dignes de foi à moins de 350 les combattants prenant part aux combats dans la cité phocéenne.