Par le chef de bataillon(h) Francis AGOSTINI
Président de l’Union fédérale des Bouches du Rhône
Président de la coordination des combattants de
Marseille et des Bouches du Rhône.
AVERTISSEMENT AU LECTEUR
Pour le citoyen normal et surtout dans notre pays, la commémoration de la capitulation du troisième Reich a été fixée par les pouvoirs publics au jour du 8 mai 1945.
Or il faut savoir qu’en fait la véritable reddition des forces armées allemandes, la Werhmacht, la Kriesgmarine et la Luffwaffe a eu lieu le 7 mai 1945 à 02 heures 41 exactement à Reims.
Plusieurs faits sont venus compliquer cette capitulation ; en effet les différentes autorités alliées, le chef d’Etat-major, le général US, Walter. B . SMITH du général EISENHOWER, le général Soviétique Ivan SOUSLAPAROV, commandant la mission de liaison militaire, seul représentant de l’URSS, le général français François SEVEZ, invité comme témoin, représentant le chef d’Etat-major- Le général JUIN- du général de GAULLE, vont se trouver face à des autorités allemandes ne représentant pas tellement le haut Etat-major allemand. Le général Alfred JODL, l’amiral Von FRIEDEBURG,et le Major Wilhem OXENIUS, dans une salle du collège technique et moderne de Reims, siège de l’Etat-major du général EISENHOWER .
D’ailleurs le général EISENHOWER présent à Reims ce jour là ne se déplacera pas pour rencontrer les envoyés allemands.
Cette reddition sans conditions, va poser plusieurs problèmes au sein des délégations alliées : le mécontentement du général de GAULLE de voir la France invitée seulement comme témoin. Le général soviétique SOUSLAPAROV qui semblait ne pas avoir les pouvoirs nécessaires pour signer l’acte de reddition et ne pouvant avoir la possibilité de communiquer avec le Kremlin, siège du haut commandement soviétique.
Et surtout la politique commençant à se mettre en place pour cette cérémonie, Joseph STALINE, exigeant que cela se déroule à Berlin, ville qu’il venait de conquérir après d’âpres combats, comptant bien utiliser politiquement sa victoire.