Les Faits d'Armes, Ecrits, Récits

L'entrée des jeunes dans la résistance est à la fois un choix personnel mais aussi commun à tous les jeunes.

Pour certains, les raisons peuvent venir des évènements particuliers telle que l'instauration, à partir de 1943, du S.T.O. (Service du Travail Obligatoire) qui menace directement les jeunes. Pour d'autres, ce sont des causes morales, enracinées dans l'entourage familial, culturel et social de chacun, mais aussi dans l'attitude attachée à la jeunesse qui engendre un comportement de refus.

1)    Valeur et culture politique, morale ou religieuse

Parmi les nombreux jeunes résistants, pour beaucoup les motivations sont dues à l'influence familiale. C'est-à-dire que leurs parents, leurs frères ou leurs sœurs étaient déjà résistants, alors ils ont pris l'initiative de le devenir aussi.

Pour quelques-uns, c'était le "ras-le-bol" de cette politique injuste où régnait en quelque sorte la dictature. Cela aussi les a motivés à entrer dans la résistance.

D'autres ont pris cette décision par rapport à toutes les nouvelles résolutions telles que l'apparition du S.T.O. en 1943, créé par le Régime de Vichy, pour envoyer des travailleurs en Allemagne.

Certains ont tout simplement répondu à l'appel du Général De Gaulle (voir document ci-contre).

La religion chrétienne avait aussi une très grande place en ce qui concerne leurs motivations car beaucoup étaient très croyants (document ci-après), et dans ce dernier cas, ils affirment que si l'Allemagne gagnait, cela signifierait la destruction de la France et celle des valeurs chrétiennes.

2)    Circonstances et évènements

Le poids des circonstances pèse lourd à cause de la dissolution de l'armée de l'Armistice et de l'invasion de la zone sud en novembre 1942, mais aussi, en raison de l'évolution politique due à l'occupation, la collaboration et la répression.

Sans impliquer une autre forme d'engagement, on soustrait les réfractaires en raison du grossissement des effectifs du S.T.O. La résistance dépend et bénéficie des circonstances. Cette arrivée massive de jeunes bénéficie à la survie des maquis et lui procure un profond encrage avec la société.

Tous ces engagements répondent donc à des motivations multiples, parfois personnelles ou enracinées dans l'entourage familial.