1916-1982
Né à Crépy-en-Valois (Oise) le 3 mars 1916.
À la déclaration de guerre, est employé comme ajusteur à la RATP (métro parisien) et habite 33, rue Juge, dans le ler arrondissement de Paris.
À l’armistice, il reprend son travail et s’intègre à un réseau de résistance ; repéré et en danger, il vient se réfugier dans le Morvan chez sa grand-mère Maria FRANCOURT, à Chassagne, commune de Moux-en-Morvan.
Il restera six mois enfermé dans une chambre, ne sortant que la nuit.
Joseph PELLETIER le fait entrer à la société SOCOL comme bûcheron et avec Jacques DELALANDE, ils s’occupent de la fabrication des sacs de cinq kilos de charbon de bois. Ils logent, cachés dans les bâtiments de la SOCOL ; MATHIOU avait toujours à portée de main son revolver caché dans un trou de la grange.
Gaston CHAMPENOIS venait lui apporter la nourriture une fois par semaine et, en particulier, un litre de lait et deux fromages blancs pour son ulcère d'estomac.
Le moment choisi, Joseph PELLETIER les fait rentrer au maquis Bernard.
MATHIOU dirigera la 2eme compagnie du bataillon Bernard. À la libération, il choisit de s’engager et de faire une carrière militaire. Il restera au 2e bureau à Nevers et habitera Fourchambault.
La guerre terminée, il partira pour l’Algérie à Miliana, puis à la caserne Duplex à Paris où il terminera sa carrière militaire comme commandant.
Sans enfant, il se retire à Moux où il décédera le 7 février 1982.