Jean, François DONATO Alias IMBERT (1887- ?)
Jean, François DONATO (1887- ?)
Agent P1 du réseau « Ceux De La Libération », fusionné en 1943 avec le réseau Turma Vengeance
Chef de groupe Corps Francs Vengeance Paris 5ème
Nom de guerre : Imbert
Dossier GR 16P 188983 au Service Historique de la Défense
Jean, François DONATO, né le 7 avril 1887 à Sospel et domicilié 9 rue Monge à Paris, est engagé volontaire comme médecin de bataillon en 1914, quatre fois blessé pendant la 1ère guerre mondiale.
Médecin attaché à la Préfecture de la Seine, il s’engage en octobre 1940 dans la réseau de Résistance « Ceux De La Libération » et mène une propagande active dans son entourage et à la Préfecture de la Seine. C’est notamment grâce à lui que Robert GUIONNET, future Chef du groupe Robert à Châtellerault et Capitaine FFI, s’engage dans le réseau « Ceux De La Libération – Vengeance ».
Il établit de fausses cartes d’identité et de travail, sabote systématiquement le contrôle médical du STO, aide les réfractaires, communistes, Israélites, et fournit des renseignements politiques, administratifs et militaires.
Il est arrêté le 19 août 1943 sur dénonciation, torturé par la Gestapo rue des Saussaies, interné à Fresnes et condamné faute de preuves suffisantes à une peine de dix mois ramené à quatre mois eu égard à sa qualité d’ancien combattant invalide à 100%.
Il poursuit malgré tout son activité de Résistance et participe aux combats de la Libération de Paris dans les FFI du 5ème arrondissement sous les ordres du Colonel Thominet, notamment à la défense des ponts Saint-Michel et d’Austerlitz, ainsi que de la mairie et du commissariat du Panthéon, attaque du blockhaus du Luxembourg, du Palais des Affaires étrangères, de l’hôtel Masjestic, en liaison avec les éléments de la Division Leclerc, et enfin organise le service de secours des FFI de la zone sud.
Commandeur de la Légion d’Honneur (décret 14 janvier 1948)
Croix de Guerre 1914-1918 avec quatre citations
Croix de Guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance avec rosette (31 mars 1947)
Texte de François Xavier BICHAT
Sources