Albert Charles Bonneau né le 27/01/1882
Irma Bonneau (Debeauvais) née le 22/05/1891
HISTOIRES DE JUSTES
Les Sauveurs :
Albert Charles Bonneau né le 27/01/1882
Irma Bonneau (Debeauvais) née le 22/05/1891
Les Sauvés :
Alice (Jeruchim) Goldman née le 18/02/1928 Simon Jeruchim né le 25/12/1929
Michel Jeruchim né en 1937
Le résumé du sauvetage ;La Fratrie est née à Paris de Samuel et Sonia Jeruchim, émigrés polonais. Leur situation financière est correcte. Le père est horloger et la mère s'occupe de l'éducation et de l'apprentissage des enfants. Ils habitent en banlieue parisienne et tout se passe bien jusqu'en 1942. Au mois de juillet, dans les jours qui suivent la rafle du Vel d'Hiv, la famille Jeruchim comprend qu'elle doit se cacher. Le premier enfant va criez une femme de ménage habitant à proximité, mais ce n'est que temporaire. Ils rencontrent là-bas les Bonneau. Alors qu'il semble que les choses se soient calmées, les enfants sont cachés dans une ferme en Normandie.
Simon raconte : « La séparation d'avec nos parents a été si rapide, que nous nous sommes pas rendu compte qu'on ne les reverrai jamais
La famille Bonneau sait qu'il s'agit d'enfants juifs et ils demandent aux enfants de ne pas révéler leurs vraies identités aux familles qui vont les recueillir. Les enfants ne doivent pas non plus leur écrire, mais les Bonneau promettent qu'ils donneront des nouvelles de temps en temps. La séparation des enfants fut douloureuse.
Les fermiers qui reçoivent Alice, ont comme information que la petite est catholique et que la situation de la guerre l'a amené ici.
Simon est dans une ferme qui n'a pas l'eau courante ni l'électricité et subit de mauvais traitements. Il demande de changer d'endroit et les Bonneau s’exécutent l'emmenant ailleurs.
Une femme du nom de Mounier, assistante sociale amie des Bonneau, vient voir les enfants de temps en temps et s'occupe de les déplacer si le besoin s'en fait sentir. Les trois enfants resteront en Normandie, jusqu'à la fin de la guerre. A la libération, Les Bonneau disent aux enfants qu'il faut attendre avant qu'ils puissent de nouveau se retrouver. Simon, qui est impatient, les rejoints à bicyclette en deux semaines. Les Bonneau l'accueillent à bras ouverts, lui donnent un foyer et l'inscrivent à l'école.
Puis la fratrie se retrouve et va chez leur oncle Schnitzel. Ils n'y restent pas longtemps et sont envoyés d'institutions en institutions pour enfin émigrer aux États-Unis en 1960.
Ce n'est que des années plus tard que les trois enfants ont appris le triste sort de leurs parents.