Fils d'un cocher de fiacre et d'une couturière, André Mercier débute sa vie professionnelle à 15 ans comme garçon de restaurant. En 1928, il adhère au syndicat CGTU des hôtels-cafés-restaurants et en 1933 entre à la Commission exécutive de la Fédération unitaire des travailleurs de l'Alimentation, dont il devient peu après secrétaire général. Adhérent depuis 1929 au Parti Communiste, il en est élu en mai 1936 député du 3° arrondissement de Paris.
Mobilisé le 2 septembre 1939, rappelé au Parlement dont il est expulsé pour avoir refusé de s'associer à un hommage d'Union sacrée aux Armées, refusant de désavouer le Parti communiste pour son approbation du pacte germano-soviétique, il est déchu de son mandat de député le 20 février 1940.
Démobilisé le 5 août 1940 à Carcassonne, il intègre le noyau qui reconstitue dans la clandestinité la direction du parti communiste. Il sera chargé de rencontrer en mars 1943 Pierre Brossolette et Passy (André Dewavrin), puis Jean Moulin, lui donnant l'accord du PCF à la formation du CNR. PCF qu'il représentera à la réunion constitutive du CNR le 27 mai 1943.
Etant désigné par le Parti communiste pour le représenter à l'Assemblée Consultative provisoire (ACP), il gagne Alger via Londres. Nommé Vice-président de l'ACP à son ouverture en novembre 1943, il est remplacé par Auguste Gillot comme représentant du Parti Communiste au CNR.
André MERCIER