Portrait tiré de la lettre de la Fondation de la Résistance N° 54
Avec l'autorisation de la Fondation
Alain Griotteray grandit dans le climat intellectuel de la droite d'avant-guerre.
À 18 ans, refusant l'Occupation allemande, il est l'un des artisans de la manifestation du 11 novembre 1940 devant l'Arc de Triomphe. Il joint le réseau Orlon et en prend le commandement en 1943.
Après novembre 1942, les agents de ce réseau organisent des évasions par l'Espagne et contribuent à la collecte de renseignements militaires en Métropole. Capitaine parachutiste jusqu'en 1945,
Alain Griotteray est ; dans l'immédiat après-guerre, chargé de mission dans des cabinets ministériels puis attaché au cabinet du général commandant supérieur des troupes françaises au MAROC (1956-1957).
En 1947, il rejoint le RPF du général de Gaulle et participe aux événements qui permettront le retour au pouvoir du général en mai 1958. Il adhère alors au mouvement gaulliste, l'UNR, et, en 1959, il est élu conseiller de Paris.
Rompant avec le gaullisme sur la question algérienne, il rejoint les Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing et devient un des fondateurs de l'UDF Député UT)F du Val-de-Marne (1967- 1973, puis 1986-1997), maire de Charenton-le Pont de 1973 à 2001,
Alain Griotteray avait été le co-fondateur du Figaro Magazine avec Louis Pauwels. Membre fondateur de la Fondation de la Résistance, Alain Griotteray est décédé le 30août 2008 à l'âge de 85 ans.