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Décoré récemment de la Grand-Croix de la légion d'honneur Jean-Louis Crémieux-Brilhac, ancien de la France libre et historien de la seconde guerre mondiale, est mort, mercredi 8 avril, à l’âge de 98 ans.

Le chef de l'état a déclaré

«La vie de ce grand homme a épousé le siècle. Héros de la campagne de France en 1940, il s’évade de son camp de prisonniers pour rallier Londres en 1941. (…) Il fut l’un des premiers à dénoncer les chambres à gaz en 1944 »,

Jean louis CREMIEUX BRILHAC était un fidèles des Assemblées Générales Annuelles du Comité d'Action de la Résistance.

Mobilisé en septembre 1939, ayant suivi un peloton E.O.R à Saint-Cyr, il est promu aspirant. Affecté à l'extrémité ouest de la ligne Maginot, il est fait prisonnier dans la Marne le 11 juin et envoyé en Allemagne. Le 4 janvier 1941, il parvient à s’évader du stalag II B, en Poméranie, et gagne l’Union soviétique. Il y est emprisonné comme plusieurs dizaines d’autres Français qui cherchent à rejoindre le général de Gaulle. L’invasion allemande engagée le 22 juin 1941 change la donne : la France libre étant devenue l'alliée de l’URSS, il peut, avec 185 autres évadés français, rallier la Grande-Bretagne, où il s’engage dans les Forces françaises libres en septembre 1941 sous le pseudonyme de Brilhac.

Affecté en 1942 au commissariat national à l'Intérieur à Londres, il devient secrétaire du Comité exécutif de propagande et chef du service de diffusion clandestine de la France libre (printemps 1942-août 1944). À ce titre, il est amené à parler plusieurs fois au micro de Radio Londres, dont il aide à préparer les émissions à destination de l'Europe occupée.]

A la Libération, il est le cofondateur de la Documentation française, et en devient le directeur-adjoint, puis le directeur. Il est fait conseiller d’État . 

A toute sa famille nous adressons nos condoléances les plus sinceres.