Actualité générale

Maison de la Région

61, La Canebière, 13001 Marseille.

Métro Noailles (L2), Tramway T2 arrêt Noailles.

JEUDI 12 MARS, auditorium, de 19 h 30 à 22 h 30

Conférence de Robert Mencherini,

historien, membre du conseil scientifique de la Fondation du Camp des Milles-Mémoire et éducation:

« Gilberto Bosquès, un Consul mexicain à Marseille».

En présence de Robert Mencherini, qui a coordonné l’ouvrage, de Madame Mélanie

Volle (Mélanie Berger),

Et de

Monsieur Laurent Vedrine, directeur du Musée d’histoire de la ville de Marseille,

Madame Suzanne Keppler-Schlesinger, directrice du Forum culturel autrichien,

Monsieur Yvan Romero, consul honoraire du Mexique à Marseille,

Monsieur Ulrich Fuchs, directeur général adjoint de Marseille-Provence 2013, capitale

européenne de la culture,

Madame Jacqueline Ursch, directrice des archives départementales des Bouches-du-Rhône,

Monsieur Daniel Faure, secrétaire du Comité d’établissement des cheminots Provence‑

Alpes-Côte d’Azur.

« Pendant la Seconde Guerre mondiale, les étrangers antifascistes, antinazis et républicains chassés de leur pays par les dictatures, furent très nombreux en Provence et à Marseille. Certains ont poursuivi, dans la région, le combat contre le fascisme et le nazisme et ont joué un rôle non négligeable dans la lutte contre l’occupant.

Tous ont trouvé en Gilberto Bosques Saldivar (1892-1995), consul du Mexique en France et vétéran de la révolution mexicaine, un appui indéfectible.

L’ouvrage, qui fait suite à une journée organisée le 11 octobre 2013 aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône (dans le cadre du colloque international «La culture de l’Europe en exil, Marseille, 1940-1944 »), présente quatre cas emblématiques, à l’aide de témoignages :

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1.     Celui de la jeune résistante autrichienne Mélanie Berger (née en 1921) qui, avec son groupe, œuvrait à la démoralisation des troupes allemandes.

2.     Celui des enfants des mineurs espagnols de Meyreuil, réfugiés républicains rassemblés dans le 6e GTE (groupe de travailleurs étrangers), créé par l’État français dans un but répressif et pour pallier le manque de main-d’œuvre, qui s’organisèrent pour survivre et mener des grèves et des actions clandestines.

3.     Celui d’Elvira, la fille du leader communiste italien Giuliano Pajetta, qui, bénéficiaire d’un visa délivré par le consul du Mexique, choisit de ne pas partir, s’évada du camp des Milles et relança l’action de son parti en Provence avant d’être fait prisonnier en Italie et déporté à Mauthausen, où il échappa à la mort.

4.     Ceux de Laura et Maria-Teresa Bosques sur leur père Gilberto Bosques Saldivar, consul général du Mexique à Marseille pendant la guerre. Hanspeter Mock, son petit-fils, l’historien Gérard Malgat, son biographe, et la cinéaste Lillian Liberman apportent chacun leur éclairage pour la connaissance de cet homme dont le rôle dans le sauvetage de centaines de républicains espagnols, de combattants des brigades internationales et de persécutés a été essentiel.

L’ouvrage est richement illustré grâce aux archives familiales et personnelles des témoins.