La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre...

JARROT André

André JARROT est né le 13 décembre 1909 à Lux, en Saône-et-Loire, France. Il est décédé le 21 avril 2000 à Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire.

Issu d’une famille modeste, André JARROT est passionné de mécanique et de sport. Il devient mécanicien et participe activement à des compétitions motocyclistes. En 1937, il est sacré champion de France de vitesse en catégorie 500 cm³. L’année suivante, en collaboration avec Georges Monneret, il bat un record du monde d’endurance sur 24 heures. ​

Engagement dans la Résistance: Fait prisonnier en juin 1940, André JARROT s’évade et retourne en Saône-et-Loire. A Châlon-sur-Saône, sa maison est juste devant la ligne de démarcation. Ce sera bien pratique pour ses activités clandestines. Dès 1941, avec son ami Raymond Basset, il établit des liaisons avec le mouvement « Libération-Nord » à Paris. Il est arrêté par les Allemands le 8 janvier 1942, mais relâché faute de preuves. Après un séjour à Londres où il rencontre le général de Gaulle et suit un entraînement intensif, il est parachuté en France en août 1943 avec Raymond Basset. En novembre 1943, il retourne en Saône-et-Loire pour mener des actions de sabotage contre les usines du Creusot. Parachuté à nouveau en juillet 1944, il organise des maquis pour participer à la libération du territoire. ​

André JARROT joue un rôle clé dans la transmission de renseignements et l’organisation de sabotages contre les forces d’occupation. Il facilite également le passage de prisonniers de guerre évadés vers la zone libre.

Arrestations et évasions : Arrêté le 8 janvier 1942 par les Allemands, il est relâché par manque de preuves après avoir réussi à se faire passer pour un trafiquant de marché noir. ​

Parmi ses compagnons de Résistance figurent Raymond Basset, avec qui il collabore étroitement, ainsi que Camille Chevalier et Auguste Laurin, avec qui il facilite le passage clandestin de la ligne de démarcation pour des prisonniers de guerre évadés.

Retour à la vie civile : Après la guerre, André JARROT s’engage en politique. Il est maire de Lux de 1953 à 1965, puis de Montceau-les-Mines de 1965 à 1986. Il est élu député de Saône-et-Loire de 1958 à 1974, puis de 1978 à 1981, et sénateur de 1986 à 1995. Il occupe également le poste de ministre de la Qualité de la vie de 1974 à 1976. ​

Décorations :

  • Grand Officier de la Légion d’honneur​
  • Compagnon de la Libération (décret du 16 juin 1944)
  • Croix de Guerre 1939-1945 avec trois palmes​
  • Médaille des Évadés​
  • Military Medal (Royaume-Uni)​
  • Distinguished Conduct Medal (Royaume-Uni)​
  • King’s Medal for Courage in the Cause of Freedom (Royaume-Uni)​
  • Medal of Freedom (États-Unis)​
  • Officier de l’Ordre de Léopold (Belgique)​
  • Croix de Guerre belge​
  • Médaille de la Résistance polonaise en France​

Rues ou lieux de mémoire à son nom : Son nom est gravé sur le « Mur de la Résistance » érigé à Sennecey-le-Grand. ​

Références internet :

  • Ordre de la Libération : Ce site officiel propose une biographie détaillée d’André JARROT, couvrant sa jeunesse, son engagement dans la Résistance, ses actions, son parcours politique et ses décorations. ​
  • Wikipédia : L’article dédié à André JARROT retrace son parcours, depuis sa naissance jusqu’à son décès, en passant par son rôle dans la Résistance, sa carrière politique et ses distinctions. ​Wikipédia, l’encyclopédie libre
  • Fondation de la France Libre : Ce site fournit des informations sur l’engagement d’André JARROT dans la France Libre et ses actions durant la Seconde Guerre mondiale. ​

  

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