Résistants, Personnalités liées à la Résistance

Résistants, Personnalités liées à la Résistance

 Né à Venelles le 8 Mai 1913 dans une famille d'instituteur, il trouve un emploi à l'hôpital psychiatrique d'Aix comme infirmier, après sa sortie de l'école primaire où il est distingué par son professeur Henri MALACRIDA. Mobilisé dans un régiment Alpin, il va se battre dans l'Est de la France. Fait prisonnier par les Allemands, il réussit à s'évader en Février 1941. Il Retourne à Aix dans sa famille et reprend son travail. Ardent républicain, il s'engage dans la Résistance avec Henri MALACRIDA qui sera chef départemental FFI.

Maurice PLANTIER devient le carrefour de l'organisation, adjoint de Max JUVENAL, il cherche les terrains de parachutages. Lorsque le STO rafle les jeunes pour le travail obligatoire en Allemagne, il encourage la fuite vers le maquis.

Pour accroitre les aides en provenance de la France Libre, il décide de partir pour Londres, mais aucune liaison ne pourra se faire, la police de Vichy le surveille et perquisitionne son domicile en vain. Pourtant le 25 Avril 1943, la gestapo l'attire dans un guet-apens, le conduit rue Paradis où malgré la torture il ne parlera pas. Transféré à la prison Saint-Pierre, il est conduit à Ternes, et restera six mois dans la cellule des condamnés à mort. Fin novembre, il doit être déporté dans un camp de concentration en Allemagne. Dans le Wagon plombé il réussit à s'évader, la mitrailleuse du convoi lui tire dessus. Il s'échappe et trouve refuge chez un paysan qui l'abrite et le rapatrie sur Aix. Il doit rapidement gagner le maquis à la  Seyne-les Alpes.

Le 15 Août 1944 le carrefour géographique d'Aix voit converger depuis le Var les forces Américaines. C'est en traversant la route des Alpes pour aller à leur rencontre que le drame se produit près des Logissons.

Deux patrouilles allemandes les mitraillent près du pont de chemin de chemin de fer qui enjambe la petite route de Venelles à Puyricard.

Maurice PLANTIER, mort à 31 ans en héros avec le jeune Ferréol. Ils ne connaîtront pas la Libération de leur ville.

 

En 1945, une stèle fut érigée à sa mémoire et en 1946 Maurice PLANTIER fut décoré à titre posthume de la Légion d'honneur et la croix de guerre.

 

Marie Thérèse CLAVERIE
Journal de l'ANACR N°65 du 2eme Trimestre 2012

Maurice PLANTIER



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