Les Faits d'Armes, Ecrits, Récits

Les Faits d'Armes, Ecrits, Récits

la Résistance dans l'Ain et du Haut Jura : les maquis du CERDON
Année 1944

= Au village de Cerdon

Le 7 février 1944, le village de Cerdon est cerné. 3 hommes sont tués, une maison brûlée, huit hommes sont arrêtés et déportés en Allemagne.


Le 11 juillet, des combats opposent les F.F.I. et les Allemands dans la région de Neuville-sur Ain et de Poncin. Le 12, les Allemands arrêtent Monsieur Rougemont, maire du village, et l'interrogent sur la présence du maquis. Il est fusillé dans la cour de la mairie. Les maisons sont pillées, 52 sont brûlées.


Le 26 juin 1949, Cerdon est décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.


= Le camp « Bir Hakeim » sur le mont l'vocat


En mai 1943, Pierre Marcault décide d'utiliser un camp de bûcherons, occupé par des réfugiés espagnols, pour y organiser un camp de maquis avec les frères jumeaux Marius et Julien Roche. Situé dans le secteur de la montagne d'Azenave, entre le mont l'Avocat et le Signal au dessus de Cerdon, ce camp baptisé « Bir Hakeim » fut un des premiers camps des maquis de l'Ain.


= Le camp de la ferme de Bassan


Le 14 janvier 1944, le camp Verduraz baptisé du nom de code de son dirigeant Jean Vaudan organise une embuscade au-dessus de Cerdon. En représailles, 300 gardes mobiles et Groupes Mobiles de Réserve cernent la montagne de l'vocat. Prévenu de leur arrivée, « Verduraz » verrouille la seule route permettant d'accéder à Bassan. Une première colonne est stoppée mais une seconde parvient à la ferme de Chouin et s'empare de 3 maquisards. Après négociations, ils sont échangés contre 4 G.M.R. capturés.

Un autre détachement parvient jusqu'Agrave; la ferme de Bassan et pille le camp qui perd tout son ravitaillement. Le 8 avril, cette ferme est incendiée.


= Le monument départemental à la mémoire des maquis de loin au Val d'Enfer à Cerdon


19 août 1945 L'Association des Anciens des Maquis de loin présidée par Henri Petit, « Romans », ancien chef départemental de l'Armée Secrète et des Maquis de loin, décide d'erriger un monument à la mémoire des combattants résistants de loin durant la Seconde guerre mondiale, monument devant « concrétiser le sacrifice d'un maquisard inconnu tombé pour son idéal : la libération du territoire et la conquête des libertés. »

  • Janvier 1947 Le projet du sculpteur Charles Machet et des architectes Robert Jaine et Noêl Albert est retenu.
  • 29 juillet 1951 Inauguration du monument par la veuve d'Albert Chambormet ancien chef régional de l'Année Secrète et le Président Jean Saint Cyr Président du Conseil général de loin.
  • 29 mai 1954 Inhumation du maquisard inconnu au pied de la statue en présence du Président du Conseil Gaston Monnerville.
  • 6 juin 1956 Inauguration par le général de GAULE du cimetière militaire ou reposent 88 résistants de diverses nationalités aux cotés de résistants Français morts aux combats ou sous la torture.
  • 15 janvier 1965 L'association remet le monument au Conseil Général de l'Ain qui accepte de veiller à son entretien.


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