Les Faits d'Armes, Ecrits, Récits

Les Faits d'Armes, Ecrits, Récits

Historique du Mouvement LIBERTÉ (sud) du 5 octobre 1940 à décembre 1941

HISTORIQUE DU MOUVEMENT LIBERTÉ (sud) de sa création le 5 octobre 1940 à décembre 1941.

Par Edouard ALEXANDER alias AUER, BREVILLE, THIBAUT, FRANCK etc

Le 5 octobre 1940 Édouard ALEXANDER organise une réunion à 18 heures au 20 boulevard Raimbaldi, avec Léon BROWN et son frère Raymond ALEXANDER

Cette réunion informelle abouti à un consensus, compte tenu de la situation actuelle il convient de former un groupe ; les buts de celui-ci ne sont pas très définis sauf qu'il a vocation à s'étoffer en recrutant des opposants à l'occupation Allemande.

En mars 1941 le groupe s'étant amplifié, a lieu une réunion constitutive qui décide que le groupe prendrait le nom de LIBERTÉ.

Le comité directeur est formé de :

  • Robert ADRIANT surnom DELORME
  • Raymond ALEXANDER dit MAIGRET
  • Léon BROWN dit BRUNET
  • Georges NEYER dit GEORGES
  • Édouard ALEXANDER dit THIBAUD
  • René CARISIO dit RENE
  • Georges PARDO dit JOJO


Le Comité directeur définit ses objectifs : recrutement, tentatives de mise rapport avec LONDRES, propagande, émissions clandestines (BROWN étant ingénieur radio). Il est en mesure de mobiliser une trentaine de personnes.

CARISIO étant professeur d'enseignement technique nous décidons de recruter parmi les jeunes.

ADRIANT est alors nommé président du Mouvement.

En août 1941 le groupe des jeunes a pris de l'ampleur il est décidé de créer un mouvement JEUNE RÉPUBLIQUE filiale de LIBERTÉ qui comprend pour chef de file :

CARISIO, DENOIZE, REVIGLIO, C OULIARD, BRUN, TARDY.

Peu à peu LIBERTÉ étend sa propagande à BEAUSOLEIL, MONACO, la TURBIE par VANCO et GRINOLO, GRASSE par LECOUR, SOSPEL par CICARELLI, CANNES par RIBAUD.

BROWN installe des liaisons radio entre NICE, CANNES dont le responsable est PERIQUOIS, et ANTIBES dont le responsable est GASTAUT.

Un tract mensuel ayant pour titre « LA RÉPUBLIQUE DES JEUNES » est distribué dans le personnel enseignant et dans les écoles.

À l'intérieur de LIBERTÉ il est décidé de constituer 2 équipes de choc avec pour armement deux 7.65, deux carillets et un 6.35.

La propagande se poursuit par la fabrication et la distribution de petits tracts, et placard subversifs.

L'effectif théorique atteint 105 personnes.

En décembre 1941 le comité directeur décide de prendre contact avec "COMBAT" qui vient de se créer à LYON. Le Comité fait ce choix car il décide de s'intégrer dans une organisation plus vaste, car LIBERTÉ manque d'armes et d'instructions.
 



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