Résistants, Personnalités liées à la Résistance

Résistants, Personnalités liées à la Résistance

1922-2016

 

 

 Etudiant, il s'était engagé activement dans la résistance après avoir entendu l'appel du général de Gaulle. Il a créé, dès octobre 1940, un réseau clandestin à Gap. Il fut arrêté une première fois à Marseille le 25 mars 1941. En février 1942, il prend la tête de la section d'un mouvement de résistance française au sein de l'Ecole Libre des Sciences Politiques.

Arrêté le 19 mars 1943 par la Gestapo, il fut interné à Fresnes, puis à Compiègne, avant d'être déporté au camp de Buckenwald où il arriva en septembre 1943, puis à Flossenbürg en avril 1945.

Après des années de souffrances, François PERROT connait deux « marches de la mort », déplacements forcés où les nazis tentaient d'emmener les déportés en Allemagne pour échapper à l'avancée des alliés.

Enfin libéré, il est envoyé en poste au commissariat général aux affaires allemandes et autrichiennes, puis au ministère de la construction et enfin au commissariat à l'énergie ato­mique (CEA) où il est chef du service des relations interna­tionales et administrateur du forum atomique français. Il est aussi adjoint au maire de Vaucresson.

En tant que président de la Fédération Nationale des Déportés et Internés (FNDIR) de vice-président de l'Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus (UNADIF) et vice-président de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, il contribue par son action et ses témoignages à transmettre l'esprit de la Résistance.

Il a été également vice-président du conseil d'administration de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONAC-VG) et administrateur de la Fondation de la Résistance et du Comité d'Action de la Résistance.

D'origine franc-comtoise, il a été président de l'association « Le Jura Français » et créateur d'un musée d'histoire locale à Saint-Vit (Doubs).

Tous ceux qui ont travaillé avec lui ont loué ses qualités humaines, sa patience et sa profonde humanité. La cérémonie d'obsèques a eu lieu aux Invalides présidée par le secrétaire d'état aux Anciens Combattants et il a été inhumé dans le cimetière de Rougemont (Doubs).

Il est l'auteur d'un ouvrage autobiographique : La route de Romain de « Sciences Po » à Buckenwald, paru en septembre 2015, où il décrit avec des mots simples et émouvants l'horreur des camps et des marches.

Il est décédé à Paris à l’âge de 94 ans le 13octobre 2016

Grand Officier de la Légion d'honneur en 2006,

Médaillé Militaire,

Officier de l'Ordre National du Mérite,

Croix de Guerre 1939-1945 avec palme, officier des Palmes Académiques

et titulaire de nombreuses autres décorations.



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