Actualité générale
On reconnais sur la plque Sabine Bernusconi, et Francis AGOSTINI Notamment.
Discours de Raymond ALEXANDER Président de la MVR
Nous inaugurons aujourd’hui une plaque en Mémoire du CAPITAINE HENRI FRENAY.
HENRI FRENAY est un officier de carrière au brillant passé militaire.
Le 25 juin 1940, alors que son unité est encerclée au col du Donon dans les Vosges, il réussit à traverser les lignes allemandes et à rejoindre la zone libre.
Affecté à Marseille dans l’Armée d’armistice, il n’aura de cesse de résister au joug nazi et d’œuvrer au redressement de la France.
Dès le mois de juillet 1940 en compagnie de Berthie Albrecht, des lieutenants CHEVANCE et GUINOT, tous deux futurs généraux, il va mettre sur pied une formidable organisation : Le Mouvement de Libération Nationale qui crée un journal «les petites ailes ».
Ce mouvement va s’étendre en zone Sud puis en zone Nord avec des personnalités comme François de MENTHON et Pierre Henri TEITGEN.
Très actif, il rejoindra Lyon ou il va consolider les organisations mises sur pied, dont l’Armée Secrète, totalement bâtie par le Général SCHMITT.
En décembre 1941, il crée COMBAT qui a sa propre presse.
À la même époque, il a déjà rencontré Jean MOULIN chez le Docteur RECORDIER à Marseille, avant que ce dernier ne parte en Grande Bretagne via le Portugal.
À plusieurs reprises son mouvement va être touché par des arrestations tant par les services de Sécurité Allemands que par la police française aux ordres de Vichy.
Berthie ALBRECHT elle-même sera arrêtée le 27 mai 1943 et se suicidera dans sa cellule pour ne pas parler sous la torture.
Rejoignant Londres sur ordre, il va y apprendre l’arrestation de Jean MOULIN et de ses compagnons à Caluire.
Le Général de GAULLE ne le laissant pas repartir pour la France, le nomme au sein du gouvernement provisoire, commissaire aux prisonniers de guerre et aux déportés et il va siéger à l’Assemblée Constituante à Alger.
En août 1945 il rentre en France avec le général de GAULLE et va s’occuper très activement du retour des prisonniers de guerre et des déportés et va faire preuve d’une étonnante efficacité réussissant entre mars et juillet 1945 à rapatrier en moins de quatre mois la quasi-totalité des prisonniers de guerre et des déportés.
· Compagnon de la libération,
· Grand-croix de la Légion d’honneur,
Le capitaine Henri FRENAY décède à 83 ans le 6 août 1988 à Porto-Vecchio en Corse où il est inhumé.