Résistants, Personnalités liées à la Résistance

Résistants, Personnalités liées à la Résistance

René CASSIN

APÔTRE DES DROITS DE L’HOMME 

Par le chef de bataillon(H) Francis AGOSTINI

Président de l’Union Fédérale des associations d’anciens combattants et victimes de guerre Fédération des Bouches du Rhône

Président de la Coordination des combattants des Bouches du Rhône

Tous droits réservés

 

PREAMBULE

Ayant adhéré au monde combattant en 1966 à une association relevant de l’Union Fédérale des associations françaises d’anciens combattants et victimes de guerre, j’ai peu connu René CASSIN, qui fut un des fondateurs de cette grande fédération nationale, sinon que par les rapports que j’ai eu avec nos responsables départementaux, Edmond DECOMIS, Jean Pierre SARROU, Marcel REBOUL, Gabriel DUPLAIX et mon père le capitaine Ernest AGOSTINI, président de l’association Amicale des anciens combattants et mutilés de la commune d’Arles, association à laquelle j’appartenais.

Plus tard occupant des fonctions importantes au sein de la fédération de l’Union fédérale des Bouches du Rhône, puis à l’échelon national comme vice-président national délégué j’ai pu me rendre compte de la ferveur dont jouissait René CASSIN parmi tous nos membres tant dans les fédérations qu’à Paris.

Marcel FIVEL-DEMORET a d’ailleurs animé durant de longues années l’association pour la fidélité à la pensée de René CASSIN, présidée par monsieur Marceau LONG à laquelle nombre de membres de l’Union Fédérale avaient également adhéré comme Gérard MORVAN, Serge COURS et moi-même.

Chaque année pour l’anniversaire de sa mort une délégation importante de notre grande association se rend sur sa tombe au Panthéon accompagné par de nombreuses autorités civiles et militaires.

Je me souviens que le colonel Gabriel DUPLAIX, alors président départemental de notre Fédération s’était rendu à Paris en compagnie de mon père pour la translation de ses cendres au Panthéon en 1987.(Annexe 1)

Plus tard moi-même ai fait partie durant près de cinq ans de la délégation qui se rendait au Panthéon.

Véritable chantre des droits de l’homme, il n’en demeure pas moins qu’il est un de ceux qui ont permis au monde combattant de bénéficier de la loi LUGOL, loi du 31 mars 1919 sortie tout droit des officines de l’Union fédérale.

C’est pourquoi aujourd’hui en tant qu’ancien de l’Union Fédérale, je me suis permis de rédiger ce document qui j’espère fera prendre conscience aux nouvelles générations du feu ce que cet homme a apporté à toutes les associations qu’elles quelles soient et surtout dont elles continuent de bénéficier encore maintenant.

 

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