Actualité générale

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EXPOSITION MARSEILLE_VISAGES DE LA LIBÉRATION - PROVENCE, ÉTÉ 1944
13-08-2014

VISAGES DE LA LIBÉRATION - PROVENCE, ÉTÉ 1944

Date : Du 13 au 17 août
Tarif : Entrée libre
Heure : Horaires d'ouverture du bâtiment /

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Provence, comme toute la France et une grande partie de l’Europe, subit la tyrannie nazie.  Dès le début de l’été 1944, elle entreprit la reconquête de sa liberté. 

 

PRÉSENTATION

Le premier soulèvement eut lieu en juin. Pour les mouvements de la Résistance, la libération de la France devait s’accomplir dans une insurrection nationale.  Partout en Provence, des volontaires affluèrent vers les maquis lorsque se répandit la nouvelle du débarquement des Alliés en Normandie.  La réaction des forces d’occupation fut foudroyante: elles anéantirent les rassemblements de résistants les plus menaçants.  Les dix semaines qui séparent les deux débarquements furent, dans toute la Provence, terrifiantes.  Frappée par la répression, la Résistance allait pourtant prêter main forte aux armées alliées qui approchaient des côtes varoises, le 15 août 1944.

Le débarquement du sud, nom de code Opération Dragoon, prévoyait le déploiement d’un demi-million de soldats des pays alliés.  Représentant la moitié des effectifs, l’armée française réunissait des hommes et des femmes venus de cinq continents.  Ceux que l’on appelait alors des indigènes combattaient côte à côte avec des Français des colonies et des évadés de la France occupée.  Un soldat français sur deux était Africain : les tirailleurs maghrébins et noirs y constituaient le gros de l’infanterie, l’arme la plus exposée dans les combats.

Dans les plans alliés, Toulon et Marseille devaient être libérées à la fin septembre.  Les troupes françaises, appuyées par les résistants, guidées par la population, délivrèrent les deux villes, en même temps, le 28 août 1944, au bout de deux semaines de combats incessants.  Au prix de très lourdes pertes.

Témoignage de reconnaissance, l'exposition se veut en même temps démarche de connaissance.  À nous, Européens, elle rappelle que la libération de la Provence fut le résultat d’une alliance et d’une solidarité unique entre des peuples de tous les continents.

 

DU 13 AU 17 AOÛT - EXPOSITION

Exposition de photographies et de témoignages avec projection de films en continu:

Signes, 18 juillet 1944

Durée : 4’  Production Le groupe Marat, 2003

Le témoignage d’un responsable des Forces Françaises de l’Intérieur sur les arrestations de résistants en Provence dans l’été 1944.

Soldats de la plus grande France
Durée : 25’  Production Le groupe Marat, 2014

Au moment du débarquement de Provence, l’armée française rassemblait des soldats venus de cinq continents.  Des évadés de France et des sujets de l’Empire se trouvaient côte à côte avec des Européens d’Afrique du Nord et des Français des colonies.  Appelés ou volontaires, ces soldats allaient contribuer à libérer notre pays.
Le film rassemble des témoignages recueillis en France, au Maghreb, en Afrique noire et en Nouvelle-Calédonie.  Ils sont illustrés par des reportages réalisés à l’époque.

 

VENDREDI 15 AOÛT - PROJECTION EXCEPTIONNELLE

Projection de deux films dans la salle de l’Amphithéâtre en présence du réalisateur Grégoire Georges-Picot

18h : 
La libération de Marseille
Durée 52’  Production Les Films du Soleil, 1994

Durant l'été 1944, peu de villes en France se soulevèrent avant que les armées alliées ne les libèrent. Marseille fut de celles-là. Des résistants et des soldats des armées en présence sont les seuls narrateurs de ce film illustré par un ensemble unique d’archives cinématographiques françaises, américaines, anglaises et allemandes.  Ensemble, témoins et archives racontent, dans un montage en parallèle au jour le jour, les opérations militaires en Provence et les événements dans Marseille.

19h30 :
Baroud d’honneur
Durée 51’  Production Zeugma films & Le groupe Marat, 2006

Ils étaient quinze anciens soldats de la France.  En septembre 2004, ils firent le voyage du Maroc jusqu’en Provence qu’ils avaient délivrée soixante plus tôt.  Ce film est le récit de l’odyssée de deux d’entre eux dans la quête de leurs droits.  Leur combat dans les maquis de l’Administration française fut leur baroud d’honneur.

"La France se doit d'être reconnaissante à l'égard de ces hommes, parfois de ces femmes, qui sont venus des colonies se battre pour elle. Cet acte de reconnaissance doit s'adresser aux hommes de cet empire français, mais également aux hommes des autres empires qui se sont battus sur le sol français : certains sont venus par exemple de Nouvelle-Calédonie, d'autres de Nouvelle-Zélande et d'Australie."Kader Arif, secrétaire d'Etat aux anciens combattants et à la mémoire - "Le Monde" du 23 mai 2014


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